(texte manuscrit – 6 novembre 2021 à 16h10)
—> temporalité début « troisièmement » « quatrièmement »
À force de vouloir tout classer, on n’en finissait plus de tergiverser sur tel ou tel ordre à donner à chaque récit et comme tout n’est qu’un écoulement d’informations temporelles sans cesse reliées entre elles, les récits sont donc laissés dans leur chronologie naturelle, et tant pis si cela ajoute quelques flous incompris, il fallait « voir comment ça fait » cette accumulation du moindre fait !
Eh, comme le vivant est prompt au moindre amusement, chacun redistribuera les sources dans l’ordre qui l’arrangera…
Disons-le autrement :
Il y eut d’abord cette gymnastique à construire, tout un tas de choses au travers de ces récits, dans une mise au point d’un tracas, d’un état d’esprit, voire une philosophie.
La méthode expérimentée, mise au point et répliquée jusqu’à l’ennui, quoi de plus simple que de déconstruire des récits aboutit, et l’étude se faisant aussi dans l’étude, parfaire cette boucle du revenez-y en décomposant chronologiquement les divers récits étalés à la queue leu leu, satisfaire cette frénésie (pour qu’elle vous foute la paix).
Vu de l’extérieur, on en vient à tenter de comprendre comment du vivant cherche tant et explore d’où il vient, tout en décortiquant son mécanisme (comprendre ce qu’il est), tenter de découvrir ce qui le pousse à cette étude. Dans sa multitude, le vivant est à considérer dans son entier, un être terrestre n’existe que par les autres, et les savoirs, les informations persistent, elles se lisent sous diverses formes ou procédés que la vie inventa pour perdurer et se répliquer grâce aux mémorisations nécessaires à sa mécanique ; son processus tout à fait génétique, c’est ce que tente de réaliser le mécanisme vivant géniteur de ces récits apportés (apposés ici) déconstruits (après qu’ils furent construits), à reconstruire (à nouveau), juste pour « voir comment ça fait ! » Et comprendre ainsi ce que l’on est ! Étudier cela, dans le creux du vivant, même si apparemment cela semble obscur, voyez cette image qui vous éclairera : observez un assassin étêter un autre que lui, comme le boucher décapitant un poulet, une vache, un cheval ou un homme ; au premier abord, ce n’est que du vivant, qui s’adonne à préparer quelques futurs mangements ; où placerez-vous la cruauté ?
Remonter aux sources, celles qui ont inspiré ces agissements, dans une étude froide sans affect. « Démonter la forme brique par brique, la déconstruire, et reconstruire après » ; voilà où nous mène la chose vivante en nous, comme un gène insidieux vous donne un ordre à travers son code très ancien, il te dit (disons-le d’une manière abrupte) : « obtempère ou crève ! »
Voilà où nous mène le vivant, son processus n’a pas d’âme, il n’a que des leurres à mettre en place, afin de nous amener à « croire » et calmer nos affects, il y place une âme à laquelle on croit encore bien plus qu’une croix, pour nous apaiser, dans des philosophies sans loi ; de la pure génétique. Que tu crois à tout cela, ou n’y crois pas, cela n’a pas d’importance, le gène fait déjà son office, malgré toi, au-delà de toute loi des hommes ; il te mène là où il veut dans sa recherche obsessionnelle dont nous ignorons tout, puisque c’est lui qui nous construit * … Alors oui, parfois ça dérape, ça aboutit à n’importe quoi, un cul-de-sac, une issue sans avenir…
Vous voici avertis, l’on parle de tout ça ici, où s’entrecroisent quelques singes savants ou non…
…
* (comme un dictateur obnubilé par la force de son codage, contrebalancé par d’autres gènes qui le gênent, afin d’équilibrer ses dérives opportunistes, une inconnue jongle avec ces fragments, les algorithmes d’une chose indiscernable, dans une logique indéterminée, elle nous construit, nous expérimente…)