(texte électronisé du 28 janv. 2022 à 10h50)

(comme une redite de tout ce qui a déjà été prononcé, abordé, répété, emmêlé à la pelote des répliques…)

Du vivant qui s’interpelle, s’interroge, à la recherche de ses origines, celles du début de son animation, les premiers déplacements du plus lointain de ses ancêtres, où au début, nous ne faisions qu’un…

Où l’on construit et déconstruit, tente un récit, de multiples récits inspirés par les dehors et les dedans de soi, s’arrête en chemin, renverse le propos, décortique, essaie d’expliquer se qui nous prend, efface puis recommence, inverse la chronologie des faits ; alors, exténué par ce mécontentement, regarde, écoute, ressent, analyse le résultat sous toutes ses coutures, tout ce fatras, histoire de « voir comment ça fait » un tel racontement que l’on défait et refait sans cesse, cette inlassable et illusoire tentation, à désirer comprendre ce que l’on est ?

Malgré la fatigue, le vieillissement du corps, une surdité prégnante, mêlée à de bruyants acouphènes au-dedans de soi, une blessure à l’œil se réveillant sans arrêt, rendant les lectures difficiles et pénibles, les travaux méticuleux devenant impossibles, à force, à force, eh bien quoi, ne vous étonnez pas que l’on s’épuise…
Archives de la mémoire
Il est fort probable que la plupart de ces récits soient superflus ? À ceux qui auront le courage de les lire, d’en faire le tri s’ils le souhaitent, nous n’avons plus le temps matériel de réaliser cela, le corps ne suit plus (la formule des gènes trop occupée dorénavant à déconstruire peu à peu leur progéniture, redistribuer les briques de celle-ci à qui viendra la désunir, banale réalité offerte à nos viscères ; inutile de s’émouvoir)