(texte (??) – à 14h09)

—> voir montage du 13 oct. 2018, « introductions secondes »

• Si un jour, à propos de cet ouvrage on vous demande : « mais quel est donc ce livre que tu lis ? »

• Vous pourrez lui répondre :

« c’est un livre où plus rien n’est nommé, sauf celui qui le vie, mais où tout est décrit. »

• Si un jour, à propos de votre écrit, on vous demande : « mais quel est donc cet ouvrage que tu rédiges ? »

• Vous pourriez répliquer : « c’est un ajout aux milliers de livres déjà rédigés ; c’est la suite d’une histoire, un nouveau récit de la vie des hommes qui se raconte ; c’est une mémoire qui s’additionne, c’est la trace que laissera votre existence, éphémère, à peine volatile, une empreinte indélébile et sans fard, même une tache d’encre, un petit rien, abandonné là pour qu’il se dégrade jusqu’à la nuit des temps, indistincte… »

En faite, ce livre, est le sujet d’un test, « İl » İpanadrega se pose cette question : à vouloir autant dire de lui et des perceptions qu’il a de ce monde, quand vous aurez lu son dit, le comprendriez-vous ? Cela aura-t-il un effet sur vous, par un effet de synthèse ajouterait une réponse à ces interrogations ; quant à moi l’auteur de ces lignes, et de lui, bientôt je ne serai plus et lui restera contre vents et marées un petit brûlot au bout de la jetée, un phare de fortune pour ameuter quelques égarés, sur cette terre d’où l’on ne peut encore fuir. Brûlot innocent que peut-être d’autres iront alimenter, ce l’accaparer ou l’oublier…

• Ceci est un ouvrage symphonique

• Ceci est un ouvrage onirique

• J’ai fait un pacte avec la vie, écrire cet ouvrage et qu’une fois l’ouvrage accompli je puisse mourir en paix. C’est mon ultime souci dorénavant, le seul, l’unique, promis ! Je laisse la place ensuite et vous n’entendrez plus parler de moi, je le jure !

• Merci de votre attention.