(manuscrit - début 2017)

Et moi, dans tout cela, je refais sans cesse le même chemin, mais en arrive toujours enfin à une sensation inchangée, de ce qui sera, rien ne sera noté, le temps m’a tout pris, voilà tout ! Peut-être encore cet écrit sera détruit.
Quand sera craché tout ce qui sera à cracher, j’en deviendrai apaisé vraiment, ce transport me rend l’âme bien seule, c’est décevant, mais ainsi, que celui-là m’offrira… Mais non, je ne dirai rien…

(ajout électronisé – 27 janv. 2017 à 16h45)

Dites-moi ce que vous pensez de ce livre (récit), dites-moi sans détour à propos de cette vérité tant décriée. Sans être parfait s’avère-t-il recevable à vos yeux, dites-moi tout ?
Dans l’attente de votre critique, pour y répondre un peu à l’avance, si vous y trouviez tant de défauts, je le réécrirai indéfiniment jusqu’à ce qu’il vous convienne, ne devrais-je réaliser celui-là et toujours le même jusqu’à ma mort, je le terminerais pour que n’y soit à changer plus aucune virgule, aucun verbe. De mon discours, décrivez-moi ce qui vous chagrine, ce dont vous avez une réticence, ce qui vous gêne tant. Enseignez-moi que je l’améliore ! Je sais vos choix justes et votre intransigeance quant à les traiter…

Réponse à moi : non ! Ne cherche pas à séduire, ne mets que ce qui te vient ; tu dois ignorer cette convention littéraire voulant flatter le lecteur, tu n’es pas écrivain, tu n’es que l’auteur d’un ouvrage qui te vient et tu ne sais pourquoi, reste honnête, même si la manne artistique du milieu trouve le propos mauvais, tu n’es pas de leur caste, tu dois « t’en foutre » éperdument, ce récit ne s’adresse pas à eux…

—> voir récit du 30 oct. 2017, mets ce qu’il te vient ***

Comment se fait-il quand on y réfléchit bien, sans avoir lu systématiquement tous les grands auteurs du passé, si vous restez à l’écoute du monde, des autres, en maintenant des relations des plus diverses, dans un hasard heureux ou non, vous en veniez à redécouvrir sans le savoir, ce que les anciens ont déjà compris dit ou écrit ou fait ! L’information, la connaissance acquise a été assimilée et se répand naturellement dans la culture ou l’expérience de l’époque, et n’est plus nécessaire d’en citer l’auteur ou le découvreur du savoir ainsi répété. C’est cela et cela surtout qui s’avérera le plus essentiel. Pareillement, à chaque compréhension donnée estimez-vous toujours utile que l’on en garde le nom de son inventeur ; n’oublions pas que le monde n’est pas de notre création, c’est l’inverse, et nous ne faisons qu’apprendre à le connaître. Si un jour l’on trouvait qu’un de mes écrits apporte une nouvelle trace, ce sera tant mieux, et que m’importe de voir mon ego porté dans un quelconque Panthéon que je honnirais de toute façon.

L’auteur d’un concept, d’une idée, des mots et puis des phrases, il n’est pas propriétaire puisque c’est le vivant en nous qui nous l’a inspiré. Ce n’est qu’un problème d’ego et de vanité, cet accaparement tant désiré des choses, que l’on déblatère ou fasse on veut y laisser notre trace, une croix, un logo, un signe…
Disant cela, si mes écritures vous plaisent, plagiez-les donc je m’en fous totalement ! Je ne suis pas le propriétaire de ce que l’on a mis dans mon crâne, je ne faisais que passer et je vous lance comme ça les mots qui me viennent, ils n’appartiennent à personne, ils se donnent à qui veut en user. Arrêter avec vos droits d’auteur, je le sais, vous serez mes voleurs, comme moi-même j’ai déjà dérobé naguère des phrases avec les vocables d’un autre, c’était inévitable ! Je ne puis être qu’un faiseur, un passeur de mots, ça rentre et puis ça sort ! C’est tout ! Cela ne s’évacue pas immédiatement aussitôt après, les choses que l’on ingurgite et recrache dans une gueulante de termes plus ou moins pertinents, qu’on appelle aussi l’inspiration, ont besoin d’un mûrissement, comme pour un fruit ! C’est dans cette mixture parfois contrariée que vous exulterez en transformant ce que vous avez pu absorber naguère, ou récemment, et selon la hauteur du jaillissement, ce sera beau, laid, génial ou de la merde ! Oui d’accord ce n’est pas nouveau, mais il est bon de le repréciser par moments.

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Sur le livre vendu ici vous ne paierez que le prix qui a coûté à la fabrication de cet objet, plus les frais de vie de l’auteur, c’est tout !