(parole entre deux sommeils – 12 oct. 2021 à 2h18)

—> la chose webeuse
—> durée originale : 11’30 ; durée après retouches : 6’29

Ah, les réseaux webeux, voyez ce qu’ils nous amènent, ces discordes, ces chamailleries qui font le tour de la planète, pour qui, pour quoi ?
Pour quelle finance cela serait utile, sinon créer un désordre de plus, inonder la parole plus que l’on ne pourrait entendre et créer le désordre, là où l’on ne voudrait pas s’y laisser prendre !
Voyez ! Je dis ceci, je dis cela, on l’écrit, on le met sur la chose webeuse, d’autres piaillent « mais non ! mais si ! D’accord ou non, je te tue ! tu m’envies ! » Quelle est cette folie ? De la vaccine, on est contre, on tuerait celui qui voudrait vous sauver contre le petit virus vilain et joli, où l’on en tire une gloire d’être (à lutter) contre lui !
On se croit plus fort devant cette chose invisible, on ne fait plus confiance, l’on tuerait pour avoir raison !
Mais quelle est cette déraison ? Qu’est-ce qui les agite, ceux-là, de (à) piailler autant ?
Quel réconfort y trouvent-ils ? Qu’est-ce qui les stabilise, ces formes biologiques qui s’animent tant, dans le désastre de leur tête, qui s’égare, on ne sait comment ?
Quel est le remède, quelle psychologie abondante pourra les soigner ? Sinon les pifs pafs par terre de celui qui osera les cogner.
L’hérésie est abondante, l’on croit au-delà de tout, par-dessus tout, à ce qui nous arrange, à ce que l’on croit nous sauver ! Et l’on s’égare au-delà de tout dans une déraison bien ordonnée.
Tout cela n’est qu’affaire de croyances ! Eh, la petite chose webeuse et tous ces réseaux de tous les ordres possibles, tentent d’à-moi-douer… d’amadouer le moindre imbécile à des croyances de pacotille, que l’on amène pour du fric, une finance sans nom (pour épater les filles) ? Eh, ceux-là qui les mènent par le bout du nez se contentent d’amasser les sommes nauséabondes de leurs réseautages ambitieux sur la chose électrisée et webeuse de (dans) ce monde des hommes…
Vous n’y comprenez rien à ce que je dis, certes ! je mélange un peu tout, je transforme les mots et je me ris de vous…
Eh, je ris de vous, aussi, à ma manière de l’extérieur, sans en faire partie, du réseautage de vos idées débonnaires où vous croyez, avares (ah voir)… où vous croyez y avoir trouvé la vérité la plus formidable qui soit, parce que d’autres l’ont dit et que cela vous arrange et cela vous séduit !
Voilà le fin message, « séduire l’autre de ses idées tapageuses », même si elle n’est pas prouvée (l’idée ombrageuse) !
Il s’agit de séduire ! Ce n’est pas la vérité, la séduction ! C’est apporter une croyance qui vous arrange bien, pour votre petit égotisme, votre vanité personnelle… et vous trouvez que cela vous va bien.
Voilà où cela vous mène !
Eh ! le cerveau des hommes n’est pas prêt à tout absorber, trop de discours, trop de paroles, trop de choses à absorber, trop d’informations à tout-va ; nous ne sommes pas faits pour autant absorber, il faut se ménager, faire des pauses, ne pas tout absorber (ingurgiter), prendre une gru… du recul, attendre, réfléchir, laisser filer le temps…
Mais non ! la chose webeuse se veut rapide ! Il ne faut surtout pas que vous puissiez penser, c’est interdit !
Penser par vous-mêmes !
Oh, que diable nous amenez-vous là ?
Que (Quel) diable nous amenez-vous là ?
Ouh, cela… n’est pas recommandable ! Il faut trahir, mentir absolument, par-dessus tout, vous séduire ! Et vous amener une croyance du moment…
Il y a plus de dix mille ans déjà, on en était au même point. Et voilà que cela enfle, recommence, toujours ces mêmes rengaines d’une croyance quelconque, quelle qu’elle soit ; il faut absolument croire, pour apaiser la bête !
C’est ça le problème, elle « croit » trop, la bête ! Elles se laissent abuser par des leurres, ceux du vivant même, et ceux de ses propres semblables tout autour, qui affabulent sans cesse…
Mais où va-t-on ? Où cela nous mène ton… où cela nous mène-t-il ?
(il se gratte le menton)
Où cela nous mène : ces moutons qui suivent le beau parleur, le fort en gueule ? C’est pas nouveau, les p’tits chefs, les grands chefs, pfft, petits, grands, larges, étroits, adroits, malins, stupides ! Cela a toujours été, c’est pas nouveau, vous ne faites que répéter ! Comment voulez-vous vous en sortir, si vous n’arrivez pas à changer vos proses, vos mots, vos dialogues, vos (beaux) discours ? Non ! Vous n’en sortirez pas indemne, c’est fini, plus maintenant, c’est terminé, cela suffit !