(parole en marchant - 24 août 2017 à 19h44)

(Les recommandations de l’auteur au robote, semble-t-il ?)

(dialogue entre l’auteur et le robote, semble-t-il ?)

Les questions que se pose İpanadrega « İl » représentent évidemment des interrogations universelles.
La première question exprime celle de son éveil, puis la question du pourquoi il se trouve là ; et pour affronter son propre essor, dans le processus de son réveil, il doit se confronter à des sensations, à des situations, pour mieux les percevoir et s’en éveiller, s’en distancer, pour atteindre à la fin un détachement de sa condition initiale, un détachement qui va l’emmener au-delà de son état spécifiquement humain ; de poser cette question : « est-on obligé de rester dans cette carapace qu’incarne notre corps ? En sommes-nous prisonniers ? »

Dans la formulation de la recherche de son éveil, c’est en permanence une méditation à ce sujet ; puis, dans son mode opératoire, le code génétique de sa pensée sera récupéré par le robote ordonnateur, lui le connaissait bien et il s’occupait aussi de sa santé, avait pu analyser le génome et l’attitude comportementale de son « maître » (patient humain = İpanadrega « İl », il s’entend), et en retira les aspects qui constituaient sa personnalité ; accompagné de tous les éléments déterminants le fonctionnement de son cerveau et de toutes les parties vitales de son être, pas uniquement ses gènes, tout ce qui formait son caractère spécifique.

Ayant acquis un maximum d’expérience, il perdurait (İpanadrega « İl », sous l’impulsion du robote) à travers l’écriture, à travers l’assemblage des mots, sa propre recherche, sa propre volonté, il en exprimait le prolongement, il représente la suite ; İpanadrega « İl » corporellement n’existait plus, mais sa substance, son âme, pourrait-on affirmer, continuait sous l’apparence d’une autre structure indéfinie ; il pouvait se transporter d’une façon immatérielle, à l’aide des traces laissées, le défilement du racontement de son cheminement, jusqu’à la fin.

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