(parole en marchant - 1 juin 2017 à 19h26)

→ (Définition technique et commerciale, théorique, idéale)

L’horreur des machines de l’asservissement : je citerai parmi les plus insupportables qui soient celles que je ne nommerais donc jamais, cette machine qui permet de joindre à distance n’importe qui, n’importe quoi, celle dont le nom commence par un « t », et se termine par un « e » ; je veux parler de cette machine qui résonne à des moments fâcheux, toujours quand il ne faut pas, de façon parfois très répétée avec des sonneries aux mélodies souvent très hétéroclites, voire incongrues ; cette astreinte à l’immédiateté puis de l’accoutumance engendrée devient vite une drogue, d’autant exacerbée au plus haut point, dans cette manie du vivant à vouloir communiquer à tout va, tout le temps et tout de suite ; à tel point qu’on se demande si cet accaparement nouveau des siècles, cette modernité ne suscite pas dans l’être qui l’utilise, quelques dérangements de l’esprit, dans cette outrance, c’est mémorable ; en observant ce que cela nous apporte, je n’y vois là aucune délivrance, mais plutôt comme un enfermement, un asservissement systématique engendré par la machine, quand elle ne cesse de sonner ; cela ajoute une maniaquerie de plus à nos occupations que l’on perpétue ainsi dans nos tâches quotidiennes…

(note) usage du mot téléphone (parole en marchant - 1 juin 2017 à 19h28)
Vérifier l’usage du mot « téléphone » dans tous les textes et s’il en est un, le remplacer par la description précédente…