(texte (??) - 11 oct. 2016 10h10)

J’ai goûté ce repas, de votre industrieuse maison, fait de glace, d’eau, et du lait que l’on a sucré à l’aide d’un saccharose pur et ces ingrédients pour l’assumer, une coloration pour flatter l’œil et quelques adjuvants ajoutés pour un goût très parfumé ; qu’en reste-t-il de ce qui nourrit ? me suis-je dit.
Je me suis écrié, y aurait-il plus originel fruit dans la nature, que l’on n’ait nul besoin de fabriquer ; seulement de lui laisser le soin de naître au bout d’un arbre ou d’une courte plante, mûris au soleil suffisamment sans aucune aide transgressive, livrés à la succulence unique des sols, que ne pourrait jamais copier aucun homme ?
J’ai goûté à ce fruit ancestral et l’ai comparé à ce que vous m’avez demandé d’ingurgiter ; une décision fut acquise au-delà de toutes méprises, sans détour elle a ma préférence, celle de ne plus jamais me nourrir de ces choses frelatées, en égard pour ma santé.