(parole en marchant – 10 févr. 2017 18h14)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 2 : 75. [o L] sur le chemin, un papillon blanc…, quand on parle de la vue

« Quand on parle de la vue, l’on s’exprime sur ce que l’on observe par-devant soi et très rarement ce que l’on discerne, entr’aperçoit sur les côtés de soi, à la limite de l’angle de la vision où la perception s’atténue ; puis s’efface ce qui va devenir par-derrière soi pendant l’avancée et quand on se retourne, retrouver devant son nez ce qu’on venait de dépasser. Cette transition indistincte, que la mémoire définit à peine, comme un amenuisement, qui ne s’en va pas vers un gris ni un noir, mais vers le rien ; de l’autre côté de mon crâne, je n’y vois rien, en effet, il me faut m’en retourner pour observer un quelque chose que j’aurais pu oublier, la mémoire ne conserve pas intact tout ce qui vient d’être contemplé, tout dépend de votre attention. Oui, quand on regarde, on braque les yeux toujours au-devant de soi, mais jamais par-derrière soi ; petite nuance à l’entendement et qui nous interpelle sur les manières dont la vie a constitué notre organe de la vue, puis aussi de la façon dont notre cervicale vision nous montre le monde tel qu’elle le perçoit ; elle l’a décodé pour nous en donner une intelligibilité acquise au cours des âges. »

(parole en marchant – 10 févr. 2017 18h15)

(version)

– Et voilà, débrouille-toi avec ça ! Tu es content ?
– Oui, je suis content !
– Alors bon, c’est bien, tant mieux… je n’aurais pu dire plus avant…

(parole entre deux sommeils – 12 févr. 2017 01h51)
—> ajout deux plus tard, à mettre au début

– Eh ! dis-moi ce que tu vois sur les côtés de toi ?
– Que veux-tu que je te raconte ?
– Dis-moi ce que tu vois sur les côtés de toi, pense… Ne prête pas attention à ce qui se trouve devant toi, mais à tes côtés… que vois-tu sur les côtés de toi sans tourner la tête, dis-moi ?
– Pourquoi cette question ?
– Je ne sais pas, je te demande, je m’interroge ?

—> ajout du matin

– Bon, je vais te donner la parole d’un vieux savant, ne m’interromps pas, je te raconte cela de mémoire et je pourrais m’y perdre…