(texte électronisé du soir – 13 févr. 2018 à 23h07)

—> à trois ans, juste après l’évènement
—> récit aux traces amoindries : une carte du lieu, la mémoire des témoins, la petite fille, celle qui reçut la ferraille ?

—> choix de placement : dans « naissance d’İpanadrega » ou/et « livre 4 » (??)

Un mécanisme maintenant rodé depuis trois milliards cinq cents millions d’années se met en branle dans sa tête (Réf. ?), il régurgite inlassablement son acte pendant le long trajet de son retour, il ne comprend pas tout, une information antédiluvienne enclencha tous les dispositifs qui vont forger sa raison ; oh ! il ne maîtrise rien et la machinerie semble vraiment bien rodée, elle a déjà éprouvé depuis tant et tant de millénaires cette métamorphose, celle qu’elle va engendrer dans ce petit être. Les grands de son espèce, les adultes de son monde, parlent d’un mûrissement, d’un apprentissage, d’une éducation (Réf. ?) ; mais ils se trompent un peu tout de même, tout ne réside pas dans ces apprentissages-là, il se trouve au-dedans une expérience que manigance la vie sur tout être, ceux qu’elle a fait naître, à travers toutes nos formes, quelles qu’elles soient. Ce petit être va se forger brutalement dans ces expérimentations nauséeuses et infernales, elles vont instiller ses premiers tourments, et le plus terrible d’entre eux : la peur de lui-même, de ses actes, de ses gestes, de la compréhension de cette folie ordinaire qui semble l’habiter ; il ignore encore toutefois que celle-ci imprègne bien des êtres, et toujours celle-là devenant l’inspiratrice de drôles de bêtises à réaliser (Réf. ?) ; il vient d’en éprouver la manière et de cela il n’en demeure pas du tout fier ! Il regrette déjà d’être né ainsi ; pensez donc, en quelques instants, il a grandi subitement de beaucoup d’ans, devrait-il s’en guérir de cette entourloupe que lui apporte la vie ? Il n’a rien demandé lui ! Il voudrait vivre en paix, mais cela dorénavant ne se peut plus, parce qu’un atome crochu en quelque sorte est arrivé pour le tourmenter afin qu’il agisse de la sorte (Réf. ?).

Toutes les sciences humaines, à propos de la psychose (Réf. ?) nous l’expliquerons probablement d’une manière très technique et dirons « que ce n’est pas bien grave, il s’en remettra ! » Eh bien non ! Il ne s’en est jamais remis et il désire bien comprendre pourquoi. Pourquoi lui a-t-on déposé ça au-dedans de lui ? Toutes les formes des récits qui s’ensuivront tenteront d’y répondre afin d’apaiser ce tourment… Une conviction profonde me laisse ajouter, ce serait bien de celui des hommes !