(parole en marchant - 16 avr. 2016 à 16h19)
Contexte : à distinguer :
—> lettre officiel aux actionnaires
—> confidences orales
—> lettre officieuse, sadique et criminelle
L’affairiste (original)
(lettre officielle)
Concernant ce peuple, de la rentabilité à vouloir construire une affaire sur place, nécessiterait de domestiquer et de maîtriser le bon vouloir de ce peuple local qui me semble peu enclin à être exploité.
Une intelligence certaine, l’idée de travail pour nous ne les enthousiasme guère, qui poserait donc des difficultés, il faudrait donc les asservir apportées ici voir une police une armée pour les domestiquer et cela représenterait des coûts non négligeables, qui comparé aux gains possibles, suite à leurs crus enthousiasmante certes, mais pas suffisante pour nécessiter tant de frais de maintien de l’ordre.
À leur écoute, et étant informer de précédents visiteurs, ayant compris que l’endoctrinement à travers une religion, qui les domestiquerait a échoué, que l’endoctrinement politique, à travers un leader que nous amènerions risque de tout autant échouer ; je ne vois vraiment pas ce qui pourrait nous permettre de rentabiliser cette affaire ; à moins de tous les éliminer, mais par voie de conséquence, nous perdrions leur savoir-faire, car cette pêche nécessite une expérience non négligeable ; pour rentabiliser au mieux notre affaire donc, il faudrait pendant un certain temps les domestiquer et apprendre d’eux, avant de les éliminer.
L’intérêt me semble toutefois très onéreux et je ne vois pas comment faire pour rentabiliser à court terme notre affaire.
Ils sont peu enclins à être utilisés à des fins d’esclaves. Ils sont d’une culture étonnante dans un pareil lieu, j’aurais cru comprendre que c’était des sauvages, mais non ; ils connaissaient notre peuple, notre histoire, c’était étonnant ; d’autres visiteurs apparemment, les avaient renseignés. Ils ont une culture, une éducation, leurs enfants ne sont pas sales, son plutôt joyeux, heureux ; donc, comment voulez-vous qu’un peuple heureux puisse être domestiqué ; il faudrait le rendre malheureux, mais le coupable, se serait nous tout de suite, et très difficile serait de les amoindrir, sans amener des forces nécessairement très coûteuses ; et les empoisonner, non, je ne vois pas comment faire… Donc, je pense que notre affaire devrait en rester là, et nous ne pouvons pas rentabiliser cette histoire, c’est fort dommage, ce peuple est à la fois gênant, et que pourrions nous en faire, utiliser son histoire, mais ils seront très empressés à ne point divulguer là où ils sont, et ce qu’ils font et leur histoire ils n’en parlent surtout pas, ils vous assomment de questions, c’est très difficile d’avoir une conversation avec eux, ils m’énervent quelque peu… C’est un peuple que je trouve absurde et idiot qui n’est pas domesticable, ne conviens pas à nos intérêts, c’est dommage, oui, oui c’est dommage.
—> bien séparer à la fin, confidences criminelles