(parole du soir - 19 juill. 2016 à 0h17)

—> voir poème ancien « plaisirs salops » - extrait de « les jours z’à bout mi nu (1987) »

Après son poème maudit ses « plaisirs salops » récité, il tendit la main à İpanadrega, qui en fût certes horrifié, puis inquiet pour sa personne, s’enfuit de l’assemblée sous les huées de la foule ; sous les railleries, l’auditoire s’amusait de lui, d’un rire gras et malsain ; il se promit de ne plus revenir ici tant la raideur des arguments lui paraissait pénible ; un bout de conscience émergeait en lui, quand il y a peu, il voulut devenir ce dictateur, son insouciance et la raison déjà lui avaient donné à comprendre l’absurdité de cette résolution ; et là aujourd’hui dans sa fuite, il ne la saisissait que plus intensément, tant elle lui révélait l’horrible vie que mène ces personnages sans âme ; de tels énergumènes que l’on cite dans les livres d’histoire qui les font encore vivre, à leur côté ils lui apportaient une ampleur autre, offrant de diverses valeurs à l’esprit, etc., etc.