(parole en marchant - 9 avr. 2017 à 12h03)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 3 : 117. [B] (bureaucratie ou l’art de noyer le poisson), ce papier qui prouve que je suis bien moi, le passeport !

(récit original)
Le passeport ! Ce papier qui prouve que je suis bien moi, cette aberration du contrôle où à partir du document ainsi édité, on établit des fiches, pour documenter l’inventaire des hommes (snif), pour prouver qu’ils sont (bien) eux, comment ils se nomment, d’où ils viennent, où ils vont… Drôles de manières ? Imaginez, si tous les êtres vivants avaient à faire de la même manière (snif), tous les fonctionnaires de la terre éditant ces paperasseries, n’y suffiraient plus (snif) ? Rendez (vous) compte, la moindre bactérie au fond de vous-même, qu’elle doit prouver qu’elle habite bien où elle est (snif), qu’elle est bien de moi-même ? Drôle d’engeance (de manigance), cette façon de mettre une étiquette aux gens ?

(version)
Le passeport ! Ce papier qui prouve que je suis bien moi, cette aberration du contrôle qui impose ce document artificiellement concocté ; alors on établit des fiches, pour agrémenter l’inventaire des hommes et attester qu’ils sont bien eux, puis dire comment ils se nomment, d’où ils viennent, où ils vont ; une drôle de manière pour éviter la fraude ? Imaginer si tous les êtres vivants devaient se soumettre à cette méthode, tous les fonctionnaires de la terre à délivrer ces paperasseries ils n’y suffiraient plus, au décompte ; imaginez la moindre bactérie de mon ventre si elle devait pratiquer de même pour prouver qu’elle habite bien où elle est, qu’elle est bien de moi-même ! Quelle drôle de manigance imposer aux vies humaines ? Oser cette façon de mettre une étiquette aux gens.