(parole en marchant - 22 mai 2017 à 18h54)

—> livre 3, guerre

(original)
Peut-être pour les mâles au lieu qu’ils pondent des armes, ou fomentent les guerres, qu’ils s’animent plutôt dans des parcours artistiques, mêlant l’esprit, l’invention, l’intuition (de la cuisse légère), l’imaginaire, dès l’enfance ; qu’on leur apprenne cela, à la place de ces jeux de combat sans avenir sinon la gloriole qui les anime ; montrer qu’il n’existe de compétition sereine que dans l’exercice d’une résolution des problèmes, ce qui nous unirait tous avec des solutions compatibles, comme résorber la faim dans le monde et les dictatures, l’une ne va pas sans l’autre ; une oppression te donne une famine, qu’elle provoque celle-ci ou permette qu’on se nourrisse à satiété, c’est selon l’humeur ou la folie du despote ; si j’enlève la tyrannie ici, tournerons-nous d’instinct vers une évolution qui nous apporterait des changements, eh ! bien pas forcément, non ? Les peuples sont rendus stupides pour qu’ils élisent ou sollicitent toujours des arrivistes, quel qu’il soit, dans n’importe quel pays où qu’il soit ; cette situation s’est plus ou moins développée selon les traditions locales, ainsi que l’on permet ou non une dictature plus qu’une autre, s’ils ne peuvent tyranniser vraiment, ils seront au mieux, corrompus ; ces schémas apparaissent identiques partout, alors, qui nous apprendra dès l’enfance de nouvelles manières à mener sur le long terme, pour apporter une solution à force à force à force…

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(version)
Peut-être, pour les mâles, au lieu qu’ils nous pondent des armes ou fomentent les guerres, favoriser une éducation vers des parcours artistiques, mêlant l’esprit, l’invention, l’intuition (de la cuisse légère), l’imaginaire dès l’enfance, acquérir cela à la place de ces jeux de combat sans avenir sinon la gloriole qui les agite ; montrez-leur l’existence de compétitions sereines à éliminer des problèmes, ce qui nous unirait tous si c’était avec des solutions compatibles entre tous, comme découvrir et apprendre de la nature, résorber nos carences dans ce monde, puis défaire les dictatures, résoudre l’un ne va pas sans résoudre l’autre ; une oppression te donne une famine, qu’elle provoque celle-ci ou permette qu’on se nourrisse à satiété, c’est en fonction de l’humeur ou de la folie du despote ; si j’enlève la tyrannie ici, tournerons-nous d’instinct vers une évolution qui nous apporterait des changements, eh bien ! pas forcément, non ? On rend les peuples volontairement stupides pour qu’ils élisent ou sollicitent toujours des arrivistes, quel qu’il soit, dans n’importe quel pays où qu’il soit ; cette situation s’est plus ou moins développée selon les traditions locales, ainsi que l’on autorise ou pas une dictature plus qu’une autre, s’ils ne peuvent tyranniser vraiment, ils seront au mieux, corrompus ; ces schémas apparaissent identiques partout, alors, qui nous apprendra dès l’enfance de nouvelles manières à mener sur le long terme, pour apporter une solution à force à force à force…