(texte manuscrit)

—> 5. « ajoutements », récits antérieurs, primitifs, oubliés : 
—> ajouté et peu à peu transformé tout le long des récits du « premièrement » : 12. 32. 86. 165.

première version texte original (1976)
(avec regrets barrés du manuscrit)

Une fuite sauvage s’écoule dans la plaine. Des choses Troupe hardie au sens vif gronde de son souffle, tapage et brumeux. Grains volages s’y transportent à pareille destinée, le sentir en haleine. La bouche se glisse des, lambeaux et lavures en descend, tirer en fil par le vent. Comme il crame à leur vue, ils détalent brillamment d’une course agile et tenue rythme de longue chemine déjà bien déjà au temps jadis parcouru… Un tout ou infinie rayonne la brille lumière. S’y dessinent teintes et aspects in étalés comme petie pique et rases pousses en font un spectacle joyeux, ces durs verts chloroformes, jaunes brûlures, brunes tellures crachent la mûre vérité des sols occupés.
Malgré alcor et, style stile et sombre cor tord, qui poussent à s’en crever leurs ombrures, il brûle du vent dans la plaine, une fuite sauvage s’écoule, gronde à pareille destinée, une chose belle s’en détache. Cette vue m’arrête, tranquille il brûme en faite, s’il le ciel, ignore et s’en fout, un grain volage s’y transporte. pareil destiné Infinis, au-delà d’autres ciels mirent leurs graines étoiles, qu’il fait qu’elles soient atomes ou sirius le temps y passe que comme au plaisir de l’a de chacun…

Version originale déchirée :


(version définitive nettoyée)

Une fuite sauvage s’écoule dans la plaine une troupe hardie au sens vif gronde de son souffle tapage brumeux grains volages s’y transportent à pareille destinée le sentir en haleine la bouche glisse des lambeaux des lavures descendent étirés en fil par le vent comme il crame à leur vue ils détalent habilement d’une course agile et tenue rythme de longue chemine bien déjà au temps jadis parcouru un tout infini rayonne là et brille de lumière s’y dessinent teintes et aspects étalés comme pique et rases pousses donnent un spectacle joyeux ces durs verts chloroformes jaunes brûlures brunes tellures crachent la mûre vérité des sols occupés malgré alcor style et sombre tord poussant à crever leurs ombrures il brûle du vent dans la plaine une fuite sauvage s’y déroule gronde à pareille destinée une chose belle s’en détache cette vue m’arrête tranquille le ciel ignore et s’en fout un grain volage il transporte infinis au-delà d’autres ciels mirent leurs graines d’étoiles qu’elles soient atomes ou sirius le temps passe au plaisir de chacun.

(ajout)

Une fuite sauvage s’écoule dans la plaine et bruisse des ramages au-delà sent cette haleine puisque c’est l’éveil qui s’attarde au soleil que des branches y pourrissent un morne temps où ne passent que des vents et quelques cassures trouble la noire boisure de sombres fêlures une époque lassée triste plaine étalée écailleuse de poussière regarde un peu souffres mes yeux une brume s’égraine en ces lieux une fuite sauvage fume d’ardeur malgré pans et outrages épars çà et là verte mâture noir rognure tapissent tout de même, les sombreurs de la plaine sans désir s’y pique mes yeux terre brunie que consume trahis une sorte de hargne en nage il n’est pas mort le sens en cette terre seulement voilà un désert devient ce détour sans âges où poudre trop d’ombre angoissée laisse une vieille porte puante d’amertume voyez la fuite toux sauvage d’ardeur qui brûle mes yeux la vie m’a fait et je ne peux que passer…