—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 123. [∂] cutis

(texte ⁇ - 24 juin 2014 à 0h22)

—> original

vox – la voix
videre – la vue
sudorem – la sueur
cutis – la peau

La peau a des plissements changeant avec le temps

Elle se dérobe à chaque moment
Enveloppe charnelle, futur cuir raidi avec les dents

La peau a des plissements charmants et changeants

Sac à viscères où des liquides sanguins s’évaporent et s’enveniment après les ouvertures impromptues des assassins

Aux aubes charmantes où des corps ont macéré avec le temps
Des puanteurs moribondes du matin ont crachées leurs matières
Honteuses exhalaisons ou des peaux se révulsent après de vulgaires lavements
avec la pose d’eaux qui sentent bons
un jour peut-être j’aurais la recette des senteurs inoubliables et éternelles
où les essuyages serait disponibles avec déraisons
mordre à pleine denture la chaire évanescente sous les enveloppes oppressantes
ces monticules mouvants que sont nos vies
l’éclaboussure odoriférante comme une pisse navrante
inventerai un reflet par moment
après qu’un rayon en coin eût réfléchi avec brio sur la salive d’une pluie
notre misère nue et sans habit
la nuit des noces, explorer les ouvertures naissantes d’une envie
au fond d’un gouffre sang et puits
s’y perdre un jour d’ennuie

(texte ⁇ - 29 nov. 2014 à 1h00)

—> version

vox – la voix
videre – la vue
sudorem – la sueur
cutis – la peau

La peau a des plissements changeant avec le temps

Elle se dérobe à chaque moment
Enveloppe charnelle, futur cuir raidi avec les dents
La peau a des plissements que l’on dit charmants
et changeants dans le mouvement

Sac à viscères
où des liquides sanguins s’évaporent et s’enveniment
après les ouvertures impromptues des assassins.

Aux aubes charmantes
où des corps ont macéré avec le temps
Des puanteurs moribondes du matin ont crachées leurs matières.

Honteuses exhalaisons
où ces peaux se révulsent
après de vulgaires lavements et la pose d’eaux qui sentent bons

Un jour peut-être j’aurais la recette des senteurs inoubliables et éternelles
où les essuyages serait disponibles avec déraisons

mordre à pleine denture la chaire évanescente
sous les enveloppes oppressantes
ces monticules mouvants que sont nos vies
l’éclaboussure odoriférante comme une pisse navrante
inventerai un reflet par moment
après qu’un rayon en coin eût réfléchi avec brio
sur la salive d’une pluie
notre misère nue et sans habit
la nuit des noces, explorer les ouvertures naissantes d’une envie
au fond d’un gouffre sang
et puis s’y perdre un jour d’ennui.

(version finale)

123. [∂] cutis
La peau a des plissements changeant avec le temps ; elle se dérobe à chaque moment, enveloppe charnelle, futur cuir raidi avec les dents, elle élabore des ridements que l’on dit charmants et mouvants dans le déplacement. Sac à viscères où des liquides sanguins s’évaporent et s’enveniment après les ouvertures impromptues des assassins, aux aubes accueillantes où des corps ont macéré avec le temps. Des puanteurs moribondes du matin ont craché leurs matières, honteuses exhalaisons où ces peaux se révulsent après de vulgaires lavements et la pose d’eaux qui sentent bon. Un jour peut-être je trouverais la recette des senteurs inoubliables et éternelles, où les essuyages deviendront disponibles avec déraisons ; mordre à pleine denture la chair évanescente, sous les enveloppes oppressantes, ces monticules remuants qu’élaborent nos vies ; l’éclaboussure odoriférante, comme une pisse navrante, inventerait un reflet par moment, après qu’un rayon en coin eût réfléchi avec brio sur la salive d’une pluie notre misère, nue et sans habit la nuit des noces ; explorer les ouvertures naissantes d’une envie au fond d’un gouffre de sang et puis s’y perdre, un jour d’ennui… Et cætera, et cætera.