(parole du soir - 9 mars 2016 à 0h51)

—> à donner une suite

Souvenirs

Il fut dit précédemment, qu’il ignorait tout de la tendresse et des sentiments qui allaient avec, comme inexpérimenté de cette chose, n’en ayant pas un besoin impératif, puisqu’il n’en connaissait pas les essences mêmes ; c’est dire qu’il fût surpris dès qu’il dut se confronté les premières fois à cet élan du cœur ou des sentiments, quand il put les exprimer une fois un jour, ce jour, auprès d’une qui éprouva pour lui, une quelconque amitié, un peu plus sévère que la simple rencontre, et les bavardages autour d’un verre. Il y trouva une entente, un plaisir réciproque, une fraternité certaine était née ; mais comme cela existe depuis bien longtemps entrent hommes et femmes, cette amitié devint vite sensuelle, voire charnelle ; alors que lui s’égarait dans des troupeaux de penser, où il voguait, comme un navigateur fier, ou désarçonné parfois, ne sachant où aller, vers cette tendresse qui lui était offerte ?
Qu’aurait-il à dire, qu’avait-il à prononcer, sinon se laisser porter comme c’est l’usage ; mais hélas il faisait tout à l’envers, et son expérience ici, s’avéra très malhabile, comme souvent à son habitude ; cela lui fit renverser des verres, qu’un breuvage contenu ne fut que dispersé, avec beaucoup de déconvenues, et précipitât des malentendus qu’il eut du mal à recoudre parfois ; mais cette amitié naissante s’en trouva plus forte que ces maladresses ; une aventure nouvelle s’offrait à lui, vers cet être, peut-être tantôt incompris, mais dont il découvrit le secret de son histoire, qui allait devenir pour lui, un futur drame inexorable ; mais n’allons pas trop vite, laissons lui goûter ces instants magiques et n’en ajoutons pas trop ; chut ! abandonnons-les à leur art, son rêve le berce d’un double mouvement, cette souvenance le mène loin devant…

—> ajout extraits de « Les Jours z’à bout mi nu ! » – 1987 écrits de villes et d’ailleurs, 9e histoire
—> voir 5. « ajoutements » › récits antérieurs, primitifs, oubliés…

La tendresse
a des mœurs
bien bizarres
ce n’est pas
sa moindre tare
pour une fois
que j’y jette
un regard
de bonne foi
il me reste
les miettes d’un soir
quelle histoire !

La tendresse
vous caresse
ah le cœur
et puis le reste
même si ce n’est
pas l’heure
vous fait la fête
des couplets entiers
têtus vous lui offrez
même au son
d’un accordéon

en y pensant
elle regarde qui
oublie son nom

La tendresse
est une nurse
permise aux grands
qui vous montre
les fesses en grand
quand sans honte
il n’y a pas
autre chose
à montrer, et voit
sa porte close
quand elle regarde
passer les cons

La tendresse
une paresse ?
une vaurien ?
on ne sait pas bien
qui se prostitue
comme ça
au coin des rues
y’a pas qu’aux rois
qu’elle dévoile ses vertus
même au son
d’un accordéon
quand elle veut
baiser au fond
qui dirait non ?

(ajout texte électronisé - le 17 juill. 2017 à 20h10)

—> après poème « la tendresse », livre 4, page 276, tome 2 édition 2017

Sur la tendresse

Ce poème, offrande faite aux psys de tous poils ; qu’ils régurgitent la psychose, ils vous feront un diagnostic particulier ; peut-être faudra-t-il l’enfermer ? Il n’est pas dans la norme, cette folie ordinaire, que l’on nomme… que l’on nomme… que l’on nomme comment déjà ?