(texte (??) - 11 juill. 2016 à 0h03)
Je vous trouve là bien méthodique, d’habitude vous étiez si bucoliques à l’idée de mettre des pots en face de ces maux, devant les murs, et cacher à la vue de tous, ce qui contrariait votre vision du monde ; cette représentation si expressive, des enjolivements qui font des tapages à cette heure, et à la rescousse des bonimenteurs, pour le spectacle des pieds et des mains, à toute heure, pour la fête de demain.
Avec un plaisir non dissimulé, vous aviez tout emporté, dans cette maison maintenant vidée de tout, il ne restait que vous. Sur les murs la trace de ce qui fut enlevé et la magique sensation, que quelque chose fut oublié, personne ne savait quoi dire en réponse à cette question, même une insulte ne résoudrait pas cette interrogation. Si j’ai vraiment vu cette marque singulière laissée par un présage, peut-être d’une enfance, peut-être perdue jadis quand on y pense, va savoir ; cette trace limpide et unique, bien visible maintenant qu’aucun mobilier ne la cache, elle vous entrebâille la porte d’un grand effroi, peut-être ce rêve évadé naguère et que personne ne sut retrouver sans un indice.
J’ai une aube exaltée à reposer dans cette bâtisse, là où la trace vous ouvre une échancrure, c’est comme un précipice sans faille ou tomber, ni le rêve fou où s’en aller, ni la joie funeste d’une aurore retrouvée, puisque vous la remettez à l’édifice. À cause de cette trace sans doute, mais votre effrayante annonce, que cache-t-elle de si terrible ? Allez-vous me le dire enfin, qu’à cette histoire on puisse y ajouter une fin ?
Auriez-vous tenté de cacher cette fêlure, ce que vous y avez mis devant, un masque, c’était pour tromper le visiteur ? Auriez-vous eu cette audace ? Mais répondez donc !