—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 136. [☀ o] (anticipations diverses), encart à l’attention des extra terrestres **, recette « fessée de dictateur à la déconvenue » **
—> après les premières fessées de « la chose »

encart à l’attention des extra terrestres **

Les événements précédents firent forte impression partout où la nouvelle se propagea même dans des contrées incongrues où la communauté des hommes n’était pas encore advenue et des ingénieux prospecteurs furent inspirée par les capacités outrageantes du gros bidule, le machin, le truc, la chose qui sévissait là-bas, d’où cette recette particulièrement savoureuse que nous vous décrivons ici : « fessée de dictateur à la déconvenue »

À l’attention de ceux qui, au moment d’une visite terrestre, souhaiteraient expérimenter quelques façons de pratiquer une gestuelle salvatrice et sanitaire, ou disons plutôt à l’usage pragmatique et serin d’une machine adaptée à ces manières d’opérer, à n’utiliser que lors de votre étude de l’humaine bête, ou encore dans le cas d’un amusement envisagé pour vos enfants, afin de les égayer ; leur montrer comment se comportent certaines gens en ce bas monde, comme cette recette d’une pratique de fessage le plus approprié qui soit. Notez toutefois que l’usage particulièrement ciblé dans la méthodologie recommandée s’adresse aux êtres affectés d’une forte activité dictatoriale, mais qu’elle peut tout aussi bien être adaptée aux fessages de tout autre être que vous estimerez dignes de son utilisation ; nous vous suggérons, outre toutes les sortes de crapules, tous ceux qui pourrissent la vie des braves, d’une manière ou d’une autre, je ne sais pas moi ? L’escroc de pauvres gens, le sadique méchant et très vilain, tout tueur obstiné non immobilisé, un méritant, vous trouverez toujours toutes sortes d’êtres capables des pires folies de haine ; dans la multitude des hommes, le choix demeure malheureusement trop facile ; moi-même, parfois, je me dis qu’une petite fessée me remettrait bien les idées en place, à la suite d’une action malencontreuse, je l’avoue…

(parole en marchant - 21 sept. 2016 à 17h51)

(version)

recette « fessée de dictateur à la déconvenue » **

Prenez un dictateur fraîchement « non élu », évidemment ! Ayant accaparé le pouvoir après un coup d’État réussi, autant que possible, attention ! l’approche s’avère parfois difficile ; et quand il ne s’y attend guère, pincez-le hardiment par le pantalon, soulevez-le, défroquez-le, infligez-lui une fessée mémorable dont il se souviendra toute sa vie ; recommencer s’il vitupère et proteste, jusqu’à épuisement, à l’instant où il chiale cela devient parfait ; déposez-le aussi délicatement que possible, pour montrer à tous que vous n’êtes pas une brute, tout de même et laissez-le se renfroquer bien tranquillement ; permettez-lui de mijoter un certain temps qu’il rumine cette fessée au vu de tous ! Ah oui ! J’ai oublié de le préciser, vous devez l’élever au-devant de tous, car cela n’a pas beaucoup d’intérêt autrement et manquerait de sel ; ensuite, et bien, après qu’il eut mariné dans son jus, des expressions verbales et haineuses diverses, laisser monter jusqu’au paroxysme la décrépitude de son esprit, juste au point où il désire rompre avec sa honte et manifeste des représailles ; là, éventuellement, si vous sentez quelques relents de roussis, reprenez-le, élevez-le, redéfroquez-le et fessez-le de nouveau pour satisfaire à la demande générale, que cela suscite des applaudissements, autant que possible, ce sera plus mémorable, c’est l’idéal ; rebaissez-le, laissez-le se renfroquer et également mijoter à nouveau ; si vous percevez, ne serait-ce qu’un soupçon du désir de rompre, insinuez-lui doucement à l’oreille, ou à partir d’un écrit si vous préférez, mieux, directement introduit au creux de sa mémoire avec l’aide d’un quelconque geste qui serait apprécié comme une délicatesse, une amabilité, une élévation d’esprit, bref ! une expression qui dirait par exemple « jetons les armes par-dessus bord, arrêtons les haines et le drame ! » et de le voir accomplir ces quelques efforts, ajouteraient de ces choses qui amoindrissent les hostilités et les déconvenues ; vous pourriez crier « victoire ! » à cet instant… Mais s’il n’obtempère pas, n’hésitez pas, relevez-le, refessez-le ; qu’à force, s’il s’avère coriace il finisse par céder, à votre invective subtile et non brutale, vous remarquerez ? Nous proposons que vous éditiez ensuite quelques lois, à transmettre à tout un chacun, et évitiez peut-être, que certains puissent de nouveau « dictaturer le monde », comme tenta de le réaliser celui qui fut fessé ; qu’ils ne puissent recommencer ni s’en inspirer, ou ne souhaitent plus réitérer l’incartade fâcheuse et y trouvent une façon d’omettre l’indésirable, pour qu’ainsi l’on ne corrige plus le garnement, afin que tous retrouvent le chemin d’une paix raisonnable ; enfin, n’espérons pas trop des hommes tout de même, qu’ils puissent évoluer de la manière la plus supportable qu’il soit.

Cette recette, vous pourrez aisément vous en apercevoir, génèrera des effets relativement intéressants ; de plus, l’obstination que vous ajouterez dans votre raffinement, à l’exécuter assidument, apportera toute sa finesse au goûteux mets ainsi obtenu ; vous pourrez vous en délecter jusqu’à plus soif, chose devenue salutaire et contagieuse, je m’en souviens ; et n’hésitez pas, je vous le redis : élevez-le, défroquez-le, fessez-le, autant qu’il se doit, reposez-le et laisser mijoter, c’est le principe ultime, il n’y a pas meilleure manière pour calmer l’esprit dictatorial le plus obnubilé, le plus exigeant qui soit ; et je vous précise que cette manière fut expérimentée dans d’autres mondes bien des fois, avec des résultats absolument merveilleux, les tyrans se transformèrent en gens charmants par la suite et l’on plaisantait avec eux sur ces fessages inappropriés et incongrus ; cela apportait toujours une joie et une délectation d’en parler au travers de soirées devenues… aimables ; donc, voilà ma recette.