(texte ⁇ - 13 sept. 2016 à 1h19)
Ça y est, j’y suis !
La fuite sauvage dans la vaste plaine, je la vois !
—> İl arrive dans la steppe ou le désert
—> En refrain dans le livre de la peau pendant la rencontre du peuple innommé
il la découvre, cette fuite tant imaginée depuis l’enfance, elle s’écoule sous ses yeux, il demeure le témoin d’un songe devenu réalité.
Je vois des gens voguer sur une boue, dans cette vaste plaine, accroché à de vagues esquifs, puis sur leurs bords, lancent de grands filets sur des éclats d’argent qui saute haut, et qu’ils étreignent adroitement, fondent des chambardements sur les coulures sombres de ce remuement ; je vois maintenant une langue d’eau, mais je me trompe ! Une rivière ? Encore non ! Un vaste fleuve s’installe en avant de mes yeux et cette fuite ? N’emporte qu’une vague aux abois qui file au loin parce qu’on l’appelle ; et puis aussitôt, passe devant moi de fiers pêcheurs sur leurs barques toutes plates, ils amoncellent leurs filets et les vides dans des réceptacles installés à cet effet, l’offrande d’une crue démoniaque sur laquelle il vogue ;
je vois les abords d’une berge se dessiner d’une courbure, à l’angle de mes pas ; d’une boue s’échappe une eau sans tache ou parfois, s’oubliant là un poisson lumineux saute et coule loin de moi ; la hampe d’une perche, c’est une rame que voilà qui stoppe une embarcation, pour me saluer certainement ;
je vois cet homme essoufflé accoster auprès de moi et me dire « Holà ! Bienvenue à toi, aux heures de la grande crue, suis-nous, tu es arrivé chez toi… » ; ahuri ! je n’en crois pas mes yeux ; serait-ce ce peuple tant recherché, qu’on a oublié de nommer, car cela n’a pas d’importance ?
— > variation (13 juill. 2018)
je vois cet homme essoufflé accoster auprès de moi et me dire « Holà ! Bienvenue à toi, aux heures de la grande crue, suis-nous, tu es arrivé chez toi… » ; ahuri ! je n’en crois pas mes yeux ; serait-ce ce peuple tant recherché… pourquoi oublions-nous de le nommer… cela en a-t-il, de l’importance ?