(texte - 11 mai 2017 à 14h53)

—> variation sur la colère (finale provisoire) et de l’incohérence des propos
—> à partir du texte initial « colère » du 18 oct. 2016 et « c’est terrible ce sont mes calamités » du 19 avr. 2017

(Monté de la colère ! Incohérence des mots !)

Ceci est ma colère, tout ce qui adviendra à travers ces mots est l’expression de ma furie, ma rage à l’adresse de moi-même, contre mes semblables, envers ceux qui m’ont engendré, oui ! ceci est ma colère !
C’est tout ! qui me vient (c’est beaucoup trop ce qui me vient)
et c’est « qu’est-ce que j’en fais », avec ce : « tout qui me vient » ?
Et j’irai dans un autre monde dans un temps nouveau rejoindre la torpeur des océans, dans un transport où je ne craindrais plus les flots des vagues géantes et démentes.
Je vous parlais de la vague, mais peut-être est-ce moi qui m’égare
et n’ai rien compris, que je n’ai rien vu ni rien senti ;
je ne sais…
C’est tout ! qui me vient…
« Pourquoi les moustiques font bzzz ? »
Je veux parler de la vague, mais peut-être est-ce moi qui m’égare
et ne comprends rien, ni n’ai rien vu ni sentis ;
je ne sais…
Mots qui s’assemblent,
puzzle de la mémoire à recoller.
Je vous parlerais de la vague, mais peut-être est-ce moi qui m’égarai
et ne compris rien, ne vis rien, ni ne sentis rien ;
je ne sais…
C’est tout ! qui me vient…
À toutes choses quand elles sont trop ritualisées
on y trouve comme un enfermement.
Je sens venir la vague des haines, ce qui gangrène les hommes depuis la nuit des temps…
C’est tout ! qui me vient…
Il ne s’agit pas de croire ! Mais de penser ! De réfléchir par soi-même…
En voilà assez ! de ces petits mots, avant tout discours, vos haïkus douteux je n’en désire plus, ils arrivent comme une peste et se répandent comme une épidémie, assez !
C’est tout ! qui me vient…
Ceci est ma révolte ! Au fond de moi-même, des mots qui s’assemblent, mots qui s’assemblent, ils vont t’emporter !
C’est terrible ! Ce sont mes calamités, ces myriades de choses, qu’on pourrait y ajouter, à mon éveil ; c’est une façon de tout regarder où l’on voit tous les possibles, tous les improbables, toutes ces manières qui s’égrènent au-dedans de votre tête, ce sont mes calamités.
Je suis en colère ! je suis en colère ! et je ne m’en apercevais même pas… c’est le mot que j’oubliais partout où je disais, cette colère des choses inadmissibles que je vois, qui me révulse, me répugne et même de moi parfois, je me répugne et la colère de ce que je vois, la colère ! ce mot que j’oubliais, oui je suis en colère, en colère…