(texte (??) - 9 mai 2017 à 17h16)

164.
Mon éveil reste très lent,
sans aucune illumination,
imperceptible, mais venant
sûrement sans mon contentement,
c’est que j’éprouvais tant à réaliser
et j’avais si peu à défaire…
J’ai perdu quarante ans de mon temps,
voilà tout ; la belle affaire !
Maintenant que ton monde est à refaire (reconstruire)
s’en ira bien vite ma carcasse
bouffée par les mythes (mites), asticots et autres,
leur litière épidermique…

(parole en marchant - 9 mai 2017 à 19h07)

148. Il n’a pas rencontré les belles personnes, ou s’il les a rencontrés il ne s’en est pas forcément aperçu et il n’a pas su les retenir ; mais pourquoi, aurait-il dû les retenir, par quel outrage, par quelle opportunité, par quelle exigence se serait-il permis ce désir d’accaparer quelqu’un pour quelques bons droits, dites-le-moi ? Parce que l’on aimerait bien ? À ses yeux ce ne fut pas suffisant ! il fallait un peu plus d’arguments ! Et il s’en alla avec son au revoir habituel qui sembla pour beaucoup comme un adieu éternel !

(parole en marchant - 9 mai 2017 à 19h10)

165. Oh ! Mais laissez-le rêver si ça le console, ce n’est pas bien grave, ce n’est qu’un songe, alors laissez-le s’envoler s’il le souhaite ; laissez-le aimer s’il essaye, ce n’est pas bien grave, ce n’est qu’un songe et ne l’embarque pas bien loin, au-delà quand on y pense, ce n’est qu’un rêve…

(parole en marchant - 9 mai 2017 à 19h15)

150. Cette quête du désir de certaines femmes l’inquiète, c’est même impressionnant, il ne sait où cela s’arrête, c’est sans limites, et cela ressemble à ces délires sans lendemain qui n’éprouve plus rien à perpétuer avec vous ; un instinct désespéré qui ne se voit plus dans aucun avenir, plus aucune perspective, un désir qui n’en a plus rien à foutre de l’espoir… Ouais ! Les oiseaux sont d’accord avec moi… Il le trouve calamiteux ce désastre d’esprit ; ce n’est pas ce qu’il recherche dans une compagne, c’est certain, ce désir-là reste pour lui inquiétant !

(texte (??) - 10 mai 2017 à 18h49)

148. S’il devait rencontrer quelqu’un, dorénavant il l’admettait ainsi, il fallait qu’elle apparaisse comme une merveille à découvrir, qu’il soit subjugué par une intelligence, presque une dévotion…
Oh ! Devrait-il se méfier de ce divin mélange ? Quelqu’un de fade à l’exhalaison modeste de tous ces sens ne pourrait le séduire. Il a besoin de gravir une montagne pour observer la vue de ce mont, que lui offrirait-il de nouveau pour vivre au-delà d’un sermon, une victoire ? Quelle est donc cette passion ?