—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4
Récits préparatoires à la description de la machine, du truc, du machin, de la chose, pour les chapitres :
134. [☀ o] presse
135. [☀ o] de la machine, ce que l’on sait
(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 18h44)
(version) (exemples approximatifs)
Eh, oh ! C’est pas bientôt fini ces tapages !
Hey, oh ! Es ist nicht bald vorbei, diese Aufregung! (allemand)
He Ho ! It’s not over soon these fuss! (anglais)
Hey, oh ! Tsy dia ela loatra izany alahelo izany! (malgache)
Hé, oh ! Nem túl korán van ez a felhajtás! (hongrois)
Hei, oi! Tämä ei ole ohi! (finnois)
Ei, oh! Não acabou logo esses problemas! (portugais)
Hey, oh ! Ba haka ba ne ba da daɗewa ba ! (haoussa)
Oye, oh ! ¡ No termina pronto este alboroto ! (espagnol)
Ehi, oh ! Non è finita presto queste schiamazzi ! (italien)
Hey, oh ! Nó không phải là nhanh chóng những phiền phức này ! (vietnamien)
etc. etc.
(dits dans chaque lieu dans la langue régionale du pays, pour que chacun comprenne bien)
En fait, depuis un vaisseau invisible de petite taille était enroulée une chaîne sur un treuil pour qu’elle se déroule juste au-dessus du dictateur ; c’est d’un pincement adroit par le dos qu’elle l’attrape, le soulève et le fesse à la vue de tous, lors de commémorations, de fête, afin de conserver suffisamment de monde pendant cet outrage et qu’il devienne marquant ; oh ! orage dans Landerneau, ils n’avaient point vu l’affairage ; oh ! vague de rumeur du despote ainsi gourmandé ; oh ! humeur trouble des entendements rouspéteurs, un tel dictateur ne peut de la sorte perdurer, on doit vite le remplacer et qu’à son tour il fut soulevé et fessé, cela s’envisagea, alors on hésita !
…
(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 18h46)
Histoire de la machine
Comment inventa-t-on la machine, celle qui rossait les dictateurs ; qui donc conçut cette machine ? Oh ! pour une fois que ce ne fut pas une mécanique guerrière, mais une soulèveuse de tyrans, une fesseuse de derrière, adéquate, invisible, imprenable, indétectable ; cela ce devait ainsi !
…
(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 18h48)
dorénavant dictature = fessage (version)
Dorénavant, tout acte de despotisme engendre un fessage, comme il se doit, dans l’ordre, levé, déculotté et rossé, redescendu, relevé et battu de nouveau, défroqué dans tous les sens que vous voulez, peu importe, du moment qu’il soit fessé !
…
(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 18h50)
la machine 1 (version)
On constata que cette machine inapparente, indécelable, qui réprimandait de sorte les dictateurs, se révélait atypique, car elle ne s’exerçait que dans les lieux où ils régnaient. À force d’être ainsi corrigés, ils n’osèrent plus sortir tellement ils s’en éprouvaient humiliés. Tant et si bien que leurs emprises, peu à peu, s’atténuèrent sur terre, c’est alors qu’ils s’arrangèrent autrement, et essayèrent certes de dictaturer plus sournoisement pour éviter tout fessage impromptu de la personne ; mais des oreilles semblent écouter et l’on se rendit bien vite compte que cela devenait inutile ; dès que sortait un de ces maudits gars, quelque chose dit « trouvez-le ! » et aussitôt une pince baladeuse le cherche, le localise et s’en vient à le défroquer, puis lui tapote indubitablement le derrière, inexorablement, éternellement tant qu’ils dictatureraient ; alors au bout du compte, tyranniser s’avéra une carrière quelque peu embrumée ; et toujours, on ignorait qui donc les rossait, qui donc les fessait ?
…
(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 18h53)
la machine 2 (version)
La machine peut-être orgueilleuse interpella les peuples opprimés, à dénoncer leurs persécuteurs pour les aider à s’en délaisser ; celui-ci ne fut qu’étrillé du derrière, à aucun moment on abima autre chose que sa partie postérieure, on ne le tua jamais, on lui demanda seulement qu’il s’assagisse un peu (voir beaucoup), entre dans le rang des gens ordinaires peut-être, pacifistes au moins… (ah ! j’ai perdu le fil…)
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(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 18h55)
la machine 3 (version)
Et même que par moments la machine haranguait les foules, voulait-elle prendre le pouvoir ? À priori non ! Parfois, on la voyait se joindre à une fête, ses fessages particuliers devenus si festifs à chacune de ses présences ; quand elle élevait un chef un peu trop entreprenant, s’en suivait inévitablement une abondance d’applaudissements ; cela n’empêcha pas la nécessité de continuer à s’acharner à vivre et résoudre les problèmes qui subsistaient ; cela ne contrariait pas le reste, nous devions persévérer même sans dictature, à peut-être s’entendre avec mère Nature, sur l’objet de nos ratures ou de nos échecs.
…
(parole en marchant – 22 oct. 2016 à 19h02)
la machine 4 (version)
Pour une fois que l’on n’inventa pas une machine de guerre, c’était un dispositif pacifique fait pour voyager tranquillement, éviter toute rencontre maléfique ;
pour une fois qu’on ne fabriqua pas une mécanique à tuer, celle-ci contenait tout de ce qui pouvait apparaître magnifique, à l’entendement de la raison, des explorations fantastiques ;
pour une fois qu’on ne construisit pas une machinerie de guerre, peut-être, la plus sophistiquée de toutes et dont on ignore ce qu’elle représentait ; qui la réalisa, était-ce un homme, était-ce une femme, était-ce, disons les pernicieux, un hétéro, un homo, un transgenre, un enfant, un vieillard ? Ces classements restaient hétéroclites et bizarres, pour une fois qu’on inventa une machine autrement que pour engendrer la guerre !