(texte (??) - 13 févr. 2017 à 16h02)
Comme quoi une situation peut s’avérer mal comprise si l’on n’intègre pas tous les faits ; parfois, des circonstances fortuites donnent un aspect extraordinaire à quelque chose qui ne l’est pas forcément.
İpanadrega a vécu justement un de ces moments-là sans le vouloir, quelque chose en lui qui le transcendait a égaré les esprits de chacun, ils l’observèrent dans des considérations et des actes qui le sauvèrent du crime de son corps.
Voyez donc, dans le brouhaha d’une révolution de la rue, dans les poussières des grenades explosives et des fumigènes à l’émanation expansive, il se trouva pris dans ce marasme indélicat contre son gré, il ne faisait que passer par là… Peut-être, une déflagration lui brisa l’oreille, car son entendement pour lui était devenu un long sifflement lancinant accentuant son égarement. Il sortit des fumées et s’avançait devant la troupe des soldats antiémeutes ; des gens de la presse étaient témoins de cela et ne cessaient de filmer ou de photographier la scène. Lui, hagard, continuait son parcours ; avait-il encore conscience du danger de son cheminement ? Habillé très légèrement, sans ajout d’un quelconque casque, foulard ou armement, presque nu, affublé d’un simple maillot et d’un pantalon noirci des activités de la rue ; sa marche apparaissait atypique et surprit tout le monde ; un soldat voulut l’arrêter, mais resta effrayé par son regard persistant et il résolut de le laisser passer. La troupe des gardiens de l’ordre qui pourtant formait une barrière infranchissable s’ouvrit à son avancement sans oser le retenir, il semblait non dangereux, mais comme une figure charismatique étrangement on ne tenta pas de le toucher. Seuls quelques caméramans purent le suivre… il s’évanouit dans les fumées environnantes émises par les carcasses de véhicules enflammés…
—> développer la suite ?