(parole en marchant - 27 févr. 2017 à 17h17)
—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 147. [af x o] (réminiscences oniriques d’amours démunies), on l’interroge à propos d’aimer, oui et bien quoi l’amour…
(récit original)
à ajouter
(version)
— Et Puis l’amour !
— Oui ! eh bien quoi ? L’amour ?
— Vous êtes-vous laissé subjuguer par l’amour ?
— Ah ! cet amour-là, oh ! ce n’est que de l’instinct !
— De l’instinct ? Mais c’est la plus merveilleuse chose qui soit !
— Mais oui justement, pour que cela soit si merveilleux, l’instinct doit y trouver sa part, pour nous le faire paraître idyllique et permettre que l’on puisse se reproduire à travers celui-là ! Si, envers l’autre nous n’éprouvions que de la haine, nous n’arriverions pas à nous perpétuer ; tout l’art du vivant se maintient dans le fait que cet acte nous accapare…
(Il le coupe !)
— Alors la vie programma « l’amour en nous ? » Aaah ! c’est ainsi que vous voyez les choses ?
— Oui ! Monsieur !
— Comme c’est étrange ?
— C’est étrange ?
— Oui, je trouve cela étrange !
— Non ! banale, somme toute ; qu’on y découvre une attirance, c’est que la vie l’a rendue nécessaire…
— Et l’amour universel, qu’en gardez-vous ?
— Ah ! celui-là, c’est autre chose, on utilise le même mot pour parler peut-être de « compassion ! », j’emploierai plutôt ce mot-là pour décrire cela… Dans une moindre mesure, c’est l’expression la moins répandue chez les hommes ; elle s’avère entachée par quelques religions ou doctrines qui s’en accaparent et minimise son attrait…
— Aaah ! c’est ainsi que vous voyez aussi la chose ?
— Oui ! je ne veux pas devenir dupe de vos amours ; ce n’est pas que je n’ai pas confiance, mais à trop s’y laisser prendre on finit par s’égarer… Et ainsi parfois, certains se sont fait emberlificoter par des engeances peu recommandables ; ne demeurez pas trop crédule envers ces amours-là évitera de vous y perdre ; gardons la tête froide et n’accordons un quelconque sentiment qu’à des êtres dénués de toute manigance… Voilà ma résolution, elle me préserve de beaucoup de suspicion.