(parole du soir - 21 avr. 2017 à 0h26)
Ah ! j’aime bien cette phrase unique des femmes, « je te connais comme si je t’avais fait », ah ! c’est sûr, aucun mâle ne peut se permettre une telle affirmation, aucun n’a sorti de son ventre un petit être, nous avons tous émergé de celui d’une mère, en cela c’est une supériorité que beaucoup d’hommes condamnent, ils se vengent en les réduisant à des êtres secondaires, ces femmes qui enfantent l’humanité depuis la nuit des temps ; en y regardant de plus près, la vie avec ses progénitures se permet en certaines occasions cette fantaisie de supprimer le mâle quand il ne sert plus à rien… parfois, je me demande si ce ne serait pas une bonne idée, à voir dans quel état il nous laisse la planète, avec leurs conflits perpétuels…
(Voyez donc le Mérou, poisson sympathique et lent des mers ; par on ne sait quelle nécessité exactement, tous les individus naissent femelles et hermaphrodites par conséquent. Cependant dans leur évolution, il exista des mâles, peut-être eurent-ils des gestes déplacés, alors on les a remplacés ? Ils ne sont plus là actuellement, et peuvent réapparaître éventuellement au fil des descendances… quand la situation l’exigera.)
« Je te connais comme si je t’avais mis au monde » ; et aussi cette variante, « elle le cajolait comme si c’était son enfant » ; « elle lui caressait la joue comme si c’était son petit, depuis toujours… » ; dans la tendresse maternelle, on y trouve une chose immuable exprimée le plus naturellement du monde, un des plus vieux instincts de l’animal, ce que nous sommes quoiqu’en disent les orgueilleux ; un élément de survie pas banal, en douteriez-vous ?