(parole en marchant – 14 mars 2017 à 20h24)

—> 1. « İl », peregrinatio, le détachement : 188. [é] envol de l’éveil, envol

(récit original)
– Tu sais, là, tu peux y aller !
– Ah quoi ?
– Tu peux t’envoler !
– Tu crois ?
– Oui, je crois ! Tu peux le penser, tu peux le réaliser…
– Tu ne dis pas « je crois » ?
– Non ! Suffit de le penser, de le réaliser, il ne sert à rien de croire ; tu peux le réaliser !
– C’est que je m’éveille ? Tu crois, tu penses que je m’éveille ?
– Oui ! Il y a un peu de cela… un peu de ton éveil qui monte et t’élève vers quelque chose, une nouvelle perception, un nouvel entendement…
– Tu crois ?
– Oui ! Arrête de croire, pense donc par toi-même.
– Il suffit ce que je laisse aller ?
– Il suffit que tu y penses et tu vas t’élever, t’envoler dans la pente, là, qui te vient au bout, et qui te hante…
– Ah ? Drôle de sensation…
– Laisse-la aller, laisse-la s’infiltrer… Tu t’élèves ?
– J’ai pas l’impression ?
– Tu ne t’éveilles ?
– J’ai pas l’impression ?
– Tu te sens plus léger ?
– J’ai pas l’impression ?
– Alors c’est raté ?
– Peut-être bien !
– Essaye encore, tu le peux encore !
– Je vais essayer…
– N’essaye pas, fais-le ! « Essayer », c’est déjà raté ! Fais-le et lève-toi, va jusqu’à l’objet de ton parcours.
– Tu crois ?
– Arrête de croire, fais-le !… Alors ?… Que deviens-tu ?
– Je n’en sais rien… La réalité ne m’a rien dit, est-ce bien, est-ce mal, me suis-je égaré ?
– Qu’est-ce que l’on t’a dit ?
– Je n’en sais rien… me suis-je égaré ?
– Avance ! Et tu verras bien !

(version)
– Tu sais, là, tu peux y aller !
– Ah quoi ?
– Tu peux t’envoler !
– Tu crois ?
– Oui, j’en suis sûr ! tu peux le penser, tu peux le réaliser…
– Tu ne dis pas « je crois » ?
– Non ! Suffit de le penser, de le réaliser, il ne sert à rien de croire ; tu peux le réaliser !
– C’est que je m’éveille…
– Tu t’imagines…
– Tu trouves que je m’éveille ?
– Oui ! il y a un peu de cela… un peu de ton éveil qui monte et t’élèves vers quelque chose, une nouvelle perception, un nouvel entendement…
– Tu crois ?
– Oui ! arrête de croire, pense donc par toi-même.
– Il suffit ce que je laisse aller ?
– Il suffit que tu y penses et tu vas t’élever, t’envoler dans la pente là, qui te viens au bout et qui te hante…
– Ah ! drôle de sensation…
– Laisse-la venir à toi, laisse-la s’infiltrer… Tu t’élèves ?
– J’ai pas l’impression ?
– Tu t’éveilles ?
– J’ai pas l’impression ?
– Tu te sens plus léger ?
– J’ai pas l’impression ?
– Alors c’est raté ?
– Peut-être bien !
– Essaye encore, tu le peux encore !
– Je vais essayer…
– N’essaye pas ! Fais-le ! « Essayez », c’est déjà raté ! Fais-le, lève-toi, va jusqu’à l’objet de ton parcours.
– Tu crois ?
– Arrête de croire, fais-le !… Alors ?… Que deviens-tu ?
– Je n’en sais rien… La réalité ne m’a rien dit, est-ce bien, est-ce mal, me suis-je égaré ?
– Qu’est-ce que l’on t’a dit ?
– Je n’en sais rien… me suis-je égaré ?
– Avance ! Et tu verras bien !