(texte (??) - 1 janv. 2017 à 1h32)

L’auteur :
— Il manque une infime petite chose, insignifiante, et pourtant essentielle, détail de mon dénuement, pour cet achèvement, je ne peux terminer cet ouvrage que dans un grand dispersement spirituel et matériel.
— je devrais écrire une contre-légende !
— Ou alors, encore me viens à l’idée qu’« apprendre, c’est changé ! La voie du milieu ? Je vais en toucher deux mots à ce bouddha-là ! »

le récit veut devenir ce roman
(texte (??) - 1 janv. 2017 à 19h58)

L’auteur :
— Le récit veut devenir ce roman que j’exècre, dans ce rêve de l’éveil, il a pris toute sa place ; c’est-à-dire, il embrasse toutes mes méninges et ne laisse plus d’espace au reste, sans cesse il refait le verbe et le mot, la virgule et la peste. Devrais-je vomir un torrent entier d’un seul jet, pour qu’il me foute la paix ; mais c’est impossible, je le sais que trop bien.

Le narrateur :
— Cela lui faisait bizarre, une nouvelle histoire repousse la sienne, alors qu’elle n’ait pas encore, tout à fait terminée :

L’auteur :
— Auriez-vous la décence d’attendre la fin de la mienne et que je m’y pose, pour commencer la vôtre, cette nouvelle qui ne me concerne plus ; c’est entendu ! Je sais bien que mon temps est fini, mais tout de même, votre besogne qui m’évite à l’usage, qu’elle ait le courage d’un deuil, une condescendance minimale qui l’animerait, ne serait-ce qu’une légère politesse, me satisferait amplement. Mais là tout de go, me pousser dans le trou ainsi me déplaît ! Oui !