(texte (??) - 17 mai 2017 à 15h51)
Vous pourrez l’inclure dans l’ouvrage à l’endroit où le manquement a été constaté. C’est un additif en réponse à votre remarque si pertinente. Cela a eu pour effet de compléter l’argumentation que vous trouviez peu explicite, légère ou sans suite. Ce n’est plus le cas maintenant.
Sur le sujet, je crains désormais d’avoir tout dit et ne repère rien de plus à ajouter, sinon à se répéter dans des figures de style sans attrait ; j’en conviens parfois, on ne le fait pas exprès. Il faut savoir s’arrêter, c’est comme une peinture, le plus difficile c’est de déterminer quand on interrompt les corrections et les retouches, vous comprenez bien…
Jouer à cache-cache !
Dans ce doute subtil, je ne parviens à statuer sur une réponse idéale ni même garder un avis certain. Je dirais somme toute « ça dépend ? » De l’air du temps et beaucoup des protagonistes aussi. Dans cette aventure subsistent beaucoup trop d’impondérables. Impossible de conclure définitivement, ne nous laissons donc pas avoir par cette sorte d’enfermement !
Cet art-là demeurerait alors interminable ? Puisque à tout moment il faudrait rompre le moindre emprisonnement, cela risque de devenir pénible, la vie a besoin de recommencements et ceci éternellement nous dit la génétique de nos corps celle-là même qui nous assemble et anime ailleurs bien plus encore. Pour conclure… surtout non ! ne pas conclure. La vie montre une énorme anarchie où son élaborateur initial semble n’avoir pas laissé de dispositions précises au début, quand la première forme s’ingénia à commencer ce qu’est maintenant devenu le vivant, donnant au suivant le patrimoine de sa conception, ce génome si prépondérant ; cette mathématique des ordonnancements, des répliques, des redoublements, des copies plus ou moins systématiques et pas toujours identiques, elle produit parfois des erreurs, à cause d’un intrus, à cause d’un incertain malvenu ou bienvenu. Les aléas d’un avenir possible, bref du chemin devenu une avenue, un boulevard, une autoroute, un courant vaste et transparent, celui des recommencements insatiables. Cet art-là nous n’en représentons qu’un petit coup de pinceau sur la toile, juste un trait parmi d’autres. C’est cela que je désirais enfin aborder, notre insignifiance, qui prend conscience d’une infinitude, la sienne !
Donc serein, je pourrais vous dire, « à la fin, choisissez votre fin parmi plusieurs fins, pour éviter que l’on s’ennuie enfin » ; « À la fin, nous vous offrons plusieurs fins pour que vous puissiez choisir enfin ; quelle serait pour vous la meilleure des fins ? N’est-ce pas charmant ? »