(texte (??) - 11 mai 2017 à 17h57)

(Avant le texte « rapport, compte rendu » (??))

À propos de cette phrase : « Agerdanapi était une enfant irréaliste, née dès la conception de son être, improbable et sans émotion… »

Comment peut-on naître de soi-même, s’ajouter à sa propre naissance du corps puis de l’âme ? Ce dédoublement métaphysique qui n’en finit plus de provoquer d’infinis commérages sur le devenir de cette cause d’un autre âge. Que le monde est vieillot ! C’est dommage, et juste pour cela, je ne lui rends pas hommage. Qui peut dire « la vie est belle ! »

Mais au fait, était-il laid ? Ou plutôt y avait-il en lui quelque chose qui apparaissait différemment de beau ? Ni laid vraiment d’ailleurs, il laisse entrevoir une sorte de détournement et semble avoir introduit un manquement, un oubli volontaire, comme s’il ne gardait que du ressentiment de ce monde. Dans toutes les remarques ultérieures, c’était l’appréciation supérieure de leurs verdicts, à ceux jugeant de sa prose qu’il édite, qui furent chargés de déterminer si tous les arguments de ses écrits appartenaient bien à ce qu’on appelle habituellement la littérature. Mais au-dedans, ils y trouvèrent de tout, sauf un roman ni même un essai, peut-être juste un testament ? Mais plus encore, bien au-delà de tous les commentaires qu’ils auraient pu exprimer au sujet des sentiments, puis de tous les sens connus, en étudiant plus profondément son expression, si vous affinez le regard, vous apercevrez sûrement de nouvelles perceptions ; vous verrez qu’il les a éprouvés, y a renoncé parfois, pour en comprendre au moins ce qui en produit leur essence ; et de ces fragments n’en retirer qu’un vague sens par où avancer, par où dépasser l’illusoire. Peut-être aussi, vous trouverez là-dedans ce qui pourrait supporter sa dernière tanière avant la fin de sa carcasse, sans une prière, quand l’usure aura terminé son ouvrage…