(parole en marchant - 5 avr. 2016 à 17h10)

—> 2. « petit chemin » :

(récit original)

à ajouter

(version)

Dans le petit chemin au fond des bois, petit chemin magique discuté cui cui avec les oiseaux, échanger quelques idées contre chaque cui cui, abonder ou enfin philosopher comme le font les oiseaux autour de leur sujet et de leur lieu, puis cuit cuit le printemps arrive, le sujet est d’abondance et prépare aux forniquages future peut-être, ou certains plus vieux philosophe sur le devenir de l’oiseau et sa folle vie par exemple, vaste sujet.

(parole en marchant - 5 avr. 2016 à 17h16)

(récit original)

à ajouter

(version)

Toute la forêt ce matin parle de l’incident de la veille, une automobile à égratigner et tuer un oiseau en passant au travers de la route et les corbeaux sont venus charognier le cadavre et l’ont emporté en dehors des passages comme il se doit dans la forêt, comme il se fait pour toute vie, la charogne est dépecée pour qu’elle retourne à la terre ; et l’on débattait ce matin, sur ces voitures de plus en plus abondantes qui nuisent au bon fonctionnement des passages dans la forêt, il est question de réglementer cela en s’opposant de manière très adroite, au passage des hommes, encapsulés dans leur tas de ferraille roulante, c’est inadmissible ! Il est question d’une grève hurlante, il est question de quelques personnes faisant obstacle (chuchoté), il est question d’une révolte des animaux, je le dis très bas, on ne sait pas, car peut-être en suivant mes pas des hommes écoutent et la forêt gronde aussi écoute ; on ne sait jamais malgré le soleil et le printemps venant venant, voyez des avions qui passent en haut, en haut, la forêt gronde, puis cuit cuit cuit, oui, je comprends votre émoi, oui, c’est une idée, oui, pwiouite pwiouite pwiouite, piaah piaah piaah ! Le pic épeiche s’enflamme, chick chick chick et puis toc toc toc en tambourinant tant et plus sur son tronc, on en peu plus ! Les mots sont ironiques et on s’anime à des travers très orientés contre la mainmise de l’homme sur les paysages, de ce « pourquoi » ils se permettent tout cela ? Tcha-ka, tcha-ka tcha-ka ! crie la pie bavarde tché-tché-tché-tché… tchia-tcha enfin tchia-tcha quoi !

—> remplacer les chants inventés par des vrais identifiés