(parole en marchant – 28 mars 2017 à 18h46)
—> 2. « petit chemin » : 28 mars 2017, héritage de la vie
(récit original)
Dans le phénomène du vivant ce que la vie laisse à chaque génération c’est un héritage ; un héritage que tout le monde peu plus ou moins en disposer et cet héritage est transmis plus ou moins volontairement, d’une génération à l’autre ; il y a le… l’héritage génétique, le patrimoine qui se transmet qu’on le veuille ou non, on ne peut pas l’ôter celui-là et si on l’ôte il n’y a plus de vie et la vie se produit dans cette passation d’héritage, cet enrichissement qui se fait au cours d’une existence qui ensuite dans ces modifications et au moment de sa finitude, il va transmettre, il va laisser un certain nombre d’héritages disparates, de ses gènes jusqu’à… les traces qu’il laissera, quelle qu’elle soit, qui serviront plus ou moins aux autres qui s’en serviront à leur tour et dans cet imbroglio d’être vivant, vous allez avoir ces patrimoines et ces héritages transmis d’une génération à l’autre, qui montre la richesse du vivant, car dans la vie vous avez l’effet des êtres vivants qui sont là et aussi les traces qu’ils ont laissées ; s’il n’y avait plus de vie autre que vous-même, vous ne verrez plus que les traces de ce qui a été laissé, vous voyez ! c’est pas neutre… ah ! les traces, ça va de… des grottes de la préhistoire où les premiers hommes ont inventé la… ont peint, ont dessinés les animaux, jusqu’à, aux dernières œuvres artistiques, puis jusque tout ce que font les animaux et ce qu’ils laissent… chaque animal ; il y en a que c’est plus ou moins utile, le ver de terre laisse une trace, permet au sol de respirer, de vivre, le ver de terre est plus important que l’homme, parce que l’homme sans le ver de terre il n’est pas grand-chose, vous voyez ? Il y a des êtres qui sont préalables, comme je dirais, ils permettent aux êtres les plus sophistiqués apparemment de survivre ; mais ces êtres dits sophistiqués ont une fragilité, c’est qu’ils dépendent… Plus leur sophistication est grande plus ils dépendent d’êtres préalables… comme le système digestif interne dépend étroitement de toutes les bactéries, les millions de bactéries, milliards de bactéries qui nous peuple, nous permettent de digérer ! sans cela nous ne sommes rien ! nous n’existerions pas ! c’est cela qu’il faut comprendre et cette interdépendance fait partie du phénomène vivant, tous ces éléments là laissent des traces… d’ailleurs voici un vieux chêne de quelques siècles qui pourra vous en parler, n’es pas ? Je m’approche, oui salut, comment tu vas ? Alors tu vois qu’est-ce que tu peux raconter sur ce que je viens de dire si tu as entendu, parler des traces que laisse le vivant, quelle est ta trace à toi. Ah oui, tous tes glands oui ben oui… oui ben oui voilà ! on est bien d’accord… et ben, à la prochaine ! je te laisse parce que je suis en interview donc… aaah ! c’est rare un sanglier, c’est plutôt rare… le sanglier ! alors et toi, ton frère euh ! le frère de l’autre, que dis-tu au sujet des traces laissées, oui ah oui oui et bien tu vois, il abonde ! ah ! il dit qu’il est entièrement d’accord, beaucoup de glands aussi oui oui, plus de glands que l’autre ! ah ben euh ! on va pas faire… on va pas les compter ! ah oui d’accord, mais tu vois on est bien accord voilà ah ah ah… Ah ! vous n’avez pas glandé, c’est le cas de le dire !
…
—> 3. « singes savants », philosophia vitae : 28 mars 2017, héritage de la vie
(version pour les savants) à déplacer
Dans le phénomène du vivant, ce que la vie laisse à chaque génération, c’est un héritage, oui un héritage… Tout le monde peut plus ou moins en disposer et ce patrimoine est légué plus ou moins volontairement, d’une ascendance à l’autre, il y a le… celui que l’on appelle génétique, il se transmet qu’on le veuille ou non et l’on ne peut pas l’éliminer celui-là ; si on le supprime, vous ne trouverez plus de quoi pérenniser la vie et la vie se produit dans cette passation de patrimoine, cet enrichissement qui se poursuit au cours d’une existence ; ensuite dans ces modifications et au moment de sa finitude, il va abandonner, il va céder un certain nombre d’éléments disparates de ses gènes jusqu’à… aux traces, qu’il laissera, quelle qu’elle soit ; elles alimenteront plus ou moins ceux qui s’en serviront à leur tour et dans cet imbroglio d’êtres vivants, vous allez obtenir des patrimoines et ces héritages transmis d’une génération à l’autre montrent la richesse de la vie, vous avez l’effet des êtres animés présents et avec les traces léguées par leurs aînés ; si vous ne gardez de vie que vous-même, vous ne verrez plus que les éléments de ce qui a été laissé, vous le constatez, ce n’est pas neutre… Ah ! ces traces, ça va de… des grottes de la préhistoire où les premiers hommes ont inventé la… ils ont peint ou dessiné sur les parois des animaux, puis pour nos yeux deviennent des œuvres artistiques, puis tout ce qu’ils réalisèrent jusqu’à nous… puis ce que laisse la faune, la flore comme empreinte… chaque être ; certains semblent plus utiles que d’autres comme le ver de terre (il était là bien avant nous), sa présence donne au sol une respiration, de vivre, le lombric apparaît dans ce cas plus important que l’homme, parce que ce dernier sans lui, il ne devient plus grand-chose, vous voyez (Comparaison du ver de terre et de l’homme : qui est le plus utile à la vie ? Si le ver de terre meurt [à cause de nos pesticides et autres produits délétères], les sols meurent [un peu plus encore] et l’homme aura de graves problèmes de survie [c’est déjà le cas]. Si les hommes meurent, la vie passe outre et le ver de terre peu renaitre, tranquille enfin, la terre renait aussi !). Ce sont des êtres qui demeurent préliminaires, comme je dirais, ils permettent aux êtres les plus sophistiqués de survivre ; et ces êtres si complexes conservent donc une fragilité : c’est qu’ils restent étroitement tributaires de leur environnement… Plus leur perfectionnement s’avère grand, plus ils dépendront d’êtres préalables… par exemple, notre système digestif interne est intimement lié à toutes les bactéries, les millions de bactéries, que dis-je ! les milliards de bactéries qui nous peuple, pour nous permettent de digérer ! Sans elles nous ne survivrions pas ! nous n’existerions pas ! C’est cela que l’on doit comprendre et cette interdépendance fait partie du phénomène vivant, tous ces êtres-là laissent des traces…
D’ailleurs voici un vieux chêne de quelques siècles qui pourra nous apporter des précisions à ce sujet, n’est-ce pas ? Je m’approche… oui salut ! comment tu vas ? Alors vois-tu, que peux-tu nous raconter sur ce que je viens de dire si tu as entendu ? nous parlions des traces que laisse le vivant, que représente ta trace à toi ? Ah oui, tous tes glands, oui ben oui… oui, ah oui, voilà ! on est bien d’accord… eh ben, à la prochaine ! je te quitte parce que je suis interviewé en ce moment, donc… aaah ! tiens c’est rare un sanglier, c’est plutôt inhabituel à cette heure… le sanglier ! Alors, et toi ? Comme ton frère euh ! c’est son frère… que dis-tu au sujet des traces abandonnées, oui ah oui oui et bien tu vois, il abonde ! ah ! il me confirme qu’il demeure entièrement du même avis, beaucoup de glands aussi oui oui, plus de glands que l’autre (son aîné) ! ah ben euh ! on ne va pas faire… on ne va pas les compter ! ah oui d’accord, mais tu le constates on est tout à fait d’accord voilà ah ah ah… Ah ! vous n’avez pas glandé, c’est le cas de le dire !
