(texte (??) – 7 déc. 2017 à 13h11)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
Et puis cette parole :
« Je considère que le fait vivant forme un mouvement aveugle qui s’éparpille un peu partout sans trop savoir pourquoi il réalise cela ; pourquoi certains d’entre eux : violent et tuent ? C’est ça le fait vivant ? Une incertitude de tous les devants, on expérimente pour trouver la meilleure manière de se répandre, c’est cela le fait vivant ! Excusez-moi, mais je ne peux pas dire autrement ! »
Celui-là qui dit tout cela est sorti des camps, ceux qui persistent encore et que l’on cache à tous ; oui celui-là raconte, il s’est échappé d’une prison ou d’une mine là où il devait piocher pour survivre, pour que l’on ne l’abatte pas au fond du trou ; tout ça pour la trouvaille d’un minerai qui alimentera l’électronique d’une de ces machines à communiquer qui fait fureur dans les mondes où l’on rupine à peine rompue à l’achat de ces mécanismes qui vous espionnent pour quelques roupies !
Oh ! Elle semble belle ta tanière, tu sévis près de ces zones où l’on tue et cri, à la lisière de ton édifice, dans ta piscine, détendue, tu sirotes ton alcool préféré ; de ta colline tu vois, tu surveilles de loin ceux qui sans sommeil abattent du grain, ramasses des poussières perdues comme de l’or. On ne distingue pas ta figure, toi qui montes la gardes ; au loin effectivement scientifiquement, tu mesures le temps qu’il te reste à vivre dans ta démence d’un accaparement d’autres vivants à cette exploitation virile que tu pratiques ; que t’a-t-elle donc mis en tête, la vie, pour que tu persistes dans de tels agissements dédaigneux et piteux ? Ton âme est à ajouter au rebut des existences, un raté de plus dans sa subsistance, encore un être qui ne suscitera aucun regret…