(texte (??) – 6 déc. 2017 à 15h30)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

Quelque part dans le fait vivant, se trouve en nous quelque chose qui nous dit « tu devras croire en moi ! » Mais cette sournoiserie génétique, certainement, ne nous précise pas ce qu’elle représente cette entité qui profère « tu », c’est là où réside tout le problème ; et toutes les confusions arrivèrent ensuite apportant leurs lots de croyances diverses, religieuses, mystiques, idolâtriques, excentriques et encore scientifiques.

Dans le même registre, il existe une confusion systématique quand on veut établir qu’un peuple apparaît en martyre plus que tous les autres, précédents et à venir ; si nous retraçons l’histoire humaine depuis ses débuts, un esprit attentionné remarquera cette évidence, de tout temps, par tous les lieux, les hommes se sont oppressés eux-mêmes argumentant des prétextes de race ou religieux délétère et sans fondement aucun, sinon celui de la bêtise, très probablement cette codification génétique imparfaite aussi. La connerie a ceci de spécifique, chez nous, elle demeure universelle et uniformément répartie partout où vous irez, partout où vous trouverez des hommes, vous y rencontrerez autant de stupidité que de beauté d’âme ; cela apparaît comme une loi intangible et j’en suis persuadé, nos gènes y jouent un rôle pour beaucoup. C’est-à-dire les origines de la vie, y participent pareillement !

Oui la crétinerie reste un fait du vivant, puisque nous la constatons dans notre espèce sous maintes formes ; elle sévit aussi chez nos colocataires terrestres, comme chez les bactéries, etc. ; avec tout ce qu’il englobe, de diversification extraordinaire, dans ses entités et ses symbioses, telle celle de la forêt, s’accompagnent toujours de quelques tares réparties plus ou moins également, on le remarque au sein de notre propre lignée et des voisines à la nôtre ; comme dans l’histoire des vestiges que la vie colonisa, à travers le témoignage des traces laissées par celles qui sont disparues, des espèces éteintes, comme une sorte d’aveu, l’échec d’une branche évolutive soudain rompue, mais en perpétuel changement, en perpétuel recommencement. Essayer, tester, expérimenter, tenter de se comprendre, tout mémoriser, c’est parfois s’égarer, se perdre aussi, nous permettant toutefois de progresser, de considérer ces errances comme un apprentissage de nos erreurs, ce sont encore celles de la vie qui nous imprègne et nous fait avancer malgré tous les défauts de notre groupe ; elle a ceci de remarquable, c’est de s’en apercevoir ; par le simple fait que je puisse m’en rendre compte, représente évidemment une réalité du vivant, une perception particulière qui devrait m’amener vers une évolution favorable, en dépit des failles que l’existence nous apporte.