(parole en marchant – 5 déc. 2017 à 18h14)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
Ils font partie de ces êtres vaguement dérangés que la nature amène par simple expérience d’une vie différente des autres, par un hasard génétique, par un hasard ordinaire aussi ; amène dans des conditions fortuites un être en dehors d’une épisodique symbiose, et il s’en va par mégarde, par ignorance, par non-conscience, détruire son environnement, on pourrait presque parler d’une innocence ; mais, peut-être abrégeons-nous un peu trop vite probablement ; alors, quand ceux-là se prévalent, sous de multiples arrogances, d’un pouvoir quelconque sur autrui, puis autoritairement décident au nom d’une communauté, l’obligation de s’engager sous la bannière de critères calamiteux à peine masquée (peux respectueux d’autrui), quitte à bouleverser ce qui se constitua au fil de milliers d’années, en quelques ans, cette manière de laisser basculer dangereusement cet équilibre sommaire alimente nos interrogations ; « la nature vous pond parfois des êtres ? » Quoi qu’ils représentent humain ou autre, l’instabilité qu’ils entraînent ne s’avère jamais vraiment totalement suffisante, quelque part, la nature retombe toujours sur ses pattes, à travers un mécanisme immuable, de siècle en siècle ; progressivement, sans se presser, elle va corrompre et destituer le prétendant local, celui qui désirait tant perturber ; vous pourriez dire « laisser couler ! » Eh bien ! tout dépend où vous vous trouvez ; si l’action, de l’être gangrené, vous inquiète, ébranle tant votre propre existence, que vous voudriez accélérer le processus de sa destruction ; vous n’avez pas trop de temps, votre destinée n’apparaît qu’éphémère, comme la sienne d’ailleurs, sauf si sa lignée engendre des êtres de même acabit, vous aurez beaucoup de mal à braire, vous obligeant à changer de zone et de pays, pour ne pas le subir celui-là qui vous gêne tant !