(parole en marchant – 2 déc. 2017 à 17h56)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
(version)
Que pourrions-nous dire, que pourrions-nous trafiquer ?
Description des solitudes : cet être s’éprouve et en vient à comprendre dans le fond au bout du compte, l’on se trouve « toujours bien seul ! » Il le croit, quoi que l’on vive, quoi que l’on produise, à tout prendre on « meurt perpétuellement seul ? » Et le voisin s’il est une liaison affective, effectivement, peut apporter un apaisement supplémentaire ; mais en somme, d’apaisement (l’affaissement), il arrive même à travers un tourment, une souffrance plus ou moins rapide ; l’idéal, s’éteigne dans un endormissement salutaire, nous éviterait tout tracas ; « ah ! toujours, nous sommes bien seuls » ; le croire encore…
Mais votre conscience, parce que trop égotique, semble bien isolée, pour l’éprouver cette « solitude » de vos petites molécules, vos petites bactéries, ces petites entités vous habitent, toutes celles qui vous composèrent à un moment ou un autre, après votre extinction, après un long désagrégement de votre carcasse, vont à nouveau aller coloniser de nouvelles choses, des lieux singuliers.
Elles ? Elles le savent bien « on n’est jamais tout à fait seul ! » On existe parce que persistent d’autres, différents de nous, autour de nous, au-dedans de nous, moi je vous le dis, les hommes ne l’ont pas encore compris, cela en fait, nous ne sommes jamais seuls !
Nos sens, notre discernement plus ou moins atrophié, ne perçoivent pas ce qui nous indique une présence, si elle ne vous parle pas directement à l’aide de mots, elle n’en reste pas moins là !
C’est ça l’entendement adéquat à en garder du sujet ; nous en possédons les preuves, on peut vous les mettre sur la table tout de suite, si vous voulez, l’on en discute, et ce sera acquis !
Non, nous ne sommes jamais seuls, nous sommes tous très occupés par « d’autres, en nous ! » Mais voilà, notre ego nous les fait oublier, c’est tout !