(parole en marchant – 26 janv. 2017 à 18h28)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
—> (conférence, étude, propositions)

(récit original)
(dans ce récit original, les discernements ouvrent des portes, l’appréciation est encore évasive, il faudra approfondir…)

Toutes les spécialités, toutes les spécialités qui se sont confirmées à travers chaque espèce vivante, comme l’oiseau de voler, le poisson de nager, des profondeurs, ou le Tardigrade de résister aux pressions, conditions physiques extrêmes ; la vie invente un être qui redécouvre ce qu’elle a découvert elle-même, recondense cela à travers un être qui applique tous ces savoirs à travers une seule entité qu’est l’être humain lui-même, reproduit ce mécanisme dans son processus d’apprentissage évolutif, en recréant lui-même ce que la vie a fait de lui-même, en recombinant cela à travers une autre machine issue du vivant qu’on appelle l’ordinateur ; et l’ordinateur condense le savoir acquis de l’homme à un niveau de processus encore bien plus élevé, mais ce n’est que la suite du processus du vivant qui s’applique aux formes de vie à une autre, qui condense un savoir à travers une entité unique, qui reprend tous les savoirs diversifiés et acquit de toutes les autres formes de vie réacquise au sein d’une même espèce, qui elle-même retraduit cela à travers le mécanisme informatique, et maintenant, répartit le savoir à travers la machine informatique, recombiner à travers un processus qui s’appelle l’Internet qui permet une diffusion du savoir à l’échelle planétaire comme jamais ce ne fut auparavant.
C’est en cela que l’évolution est première, car elle se situe à l’échelle planétaire, l’homme en devient le gardien (esclave malgré tout), ce n’est pas l’homme qui découvre, c’est la vie qui se réapprend elle-même, qui remémorise, identifie d’une autre manière tous ces savoirs, l’homme ne fait que condenser, additionner tous ces savoirs que le vivant à déjà acquit séparément d’espèce à espèce ; l’homme ne peut que reprendre et copier, mais dans ce processus l’homme n’est pas en dehors du vivant, mais partie de la vie, qui s’organise différemment ; en cela le processus humain est unique, c’est son rôle, ce pour quoi nous sommes faits, qui à notre tour nous reproduisons le même schéma à travers la machine qui peu à peu va reprendre les processus du vivant, car c’est l’évolution de la machine va conduire à recombiner un être vivant.
Ce n’est pas l’homme (tout seul, de son propre gré) qui fait (reproduit) de la vie, c’est la vie qui à travers son propre outil qu’est l’homme (sa créature) va recompiler une machine, qui va elle-même à son tour devenir vivante ; ce n’est pas l’homme qui construit des ordinateurs, c’est la vie ! L’homme n’est qu’un instrument, nous ne sommes qu’une partie de vie, nous ne sommes pas en dehors, nous sommes dedans !
(divers stades d’intégrations successifs en cascade qui amoncellent des informations)

(version)
– À propos de toutes les spécialisations qui se sont confirmées au fil des âges, à travers chaque espèce vivante comme l’oiseau peut voler, le poisson nage et respire dans les profondeurs océanes, ou que le tardigrade résiste à des conditions physiques extrêmes ; la vie invente un nouvel être qui redécouvre ce qu’elle a engendré elle-même et condense cela à travers celui-ci ; applique tous ces savoirs à l’aide d’une entité, vous l’avez bien compris, il s’agit bien de nous.
– Il reproduit à son tour ce mécanisme dans son propre processus d’apprentissage évolutif, en recréant ce que la vie a conçu, il cherche à se copier lui-même, en recombinant cela à travers une autre entité, une machine issue du vivant qu’on appelle « ordinateur ». Ce dernier condense le savoir acquis de l’homme, à un niveau de capacité encore bien plus élevé. Mais ce n’est que la suite du processus préalable qui s’applique d’une forme de vie à une autre entité ; l’agglomération de toute la multiplicité des connaissances accumulées au fil du temps par les diverses existences terrestres à travers cette entité unique se reprend, se centralise, s’actualise au sein d’une même espèce. Elle emmagasine cela, à partir de son propre mécanisme intellectuel, et maintenant le transfert à une machine informatique, recombiner à l’aide d’un processus complémentaire qui s’appelle l’Internet qui permet une diffusion du savoir à l’échelle planétaire comme jamais ce fut auparavant.
– C’est en cela que l’évolution apparaît révolutionnaire, car elle se situe au niveau mondial, l’homme en devient le gardien (esclave malgré tout) ; ce n’est pas lui qui découvre (tout seul comme un grand), c’est la vie qui se réapprend elle-même, elle remémore, codifie d’une nouvelle manière ; notre lignée ne fait que les condenser et répertorier tous ces savoirs que le vivant a déjà acquis séparément d’espèce à espèce ; nous ne pouvons que reprendre et copier, dans ce processus, nous n’agissons pas en dehors de son règne ni à côté, mais seulement comme un constituant de la vie, qui s’organise diversement ; en cela, l’humaine bête s’avère aussi unique que les autres êtres, chacun joue son rôle, ce pour quoi nous sommes conçus ; nous ne faisons que reproduire ce même schéma à travers une machine « informatisée » que nous « croyons » avoir imaginé seuls (non, les plans de sa construction subsistaient déjà en nous, sans que nous le sachions, j’ai cette intuition ; et c’est bien ce qui « gêne » certains) ; elle va peu à peu étendre les processus du vivant, car l’évolution de celle-ci va conduire à recombiner immanquablement un nouvel être doué d’intelligence et d’animation, ce n’est pas l’homme (tout seul) qui inventera du vivant, c’est la vie ; à travers son propre outil que nous sommes (sa créature), elle recompile cette machine qui va, à son tour, apporter une suite, un prolongement à son règne, une nouvelle branche, une évolution.
– Pour résumer (et en simplifiant à l’extrême), ce n’est pas l’homme qui construit des ordinateurs de son plein gré, c’est la vie ! Notre entité ne représente qu’un instrument et le commerce que nous en réalisons (à travers nos échanges marchands), un leurre. Nous ne sommes qu’une partie du vivant, nous ne demeurons pas en dehors, mais au-dedans !

(Divers stades d’intégrations successifs en cascade qui amoncellent des informations)