(parole en marchant – 3 sept. 2017 à 19h18)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

(version)

Tout ne peut pas s’appréhender au même niveau, de manière tout égale ; la prééminence d’un aspect, d’une évolution, va toujours entraîner des variations qui favoriseront certaines apparences plus que d’autres, et les autres qui semblaient naguère prépondérants vont s’en trouver minimisés, plus ou moins, selon les contextes, et amenant des modifications de comportement et de ressentis de votre environnement, c’est ce qui s’est passé ; mais elle s’avéra au détriment de la conception de votre dieu si vous êtes un croyant, de créer une distance qui n’avait pas de sens, elle devrait être confirmée, raffermie, aurait dû déjà être raffermie, perpétuellement ; ce détachement est dû au fait d’avoir cru, de croire encore, se considérant comme l’être suprême, élu ! À force d’envisager que par rapport à soi, si nous traduisons « ne discernant pas totalement le milieu où il est ! », cela produit des êtres inadaptés, dégénérés, une dénaturation de la perception de votre biotope, c’est de la sorte qu’une espèce n’arrive plus à s’acclimater et meurt ! Oh, elle ne va pas mourir en cinq minutes, cela peut s’éterniser pendant des siècles, voire des millénaires, à décliner progressivement jusqu’à atteindre un point final ; et puis, à propos de cet apogée, étant donné qu’il apparaît, ben… c’est-à-dire à son sommet, il ne peut pas y avoir au-dessus, on parvient au maximum du système, il ne peut pas permettre autre chose puisque l’évolution ne l’a pas réalisée, donc il va vers une régression, et nous avons dernièrement rejoint ce point culminant ; et là, nous rentrons dans une récession avec, semble-t-il, l’appréciation que cet égarement commence à s’affermir peu à peu dans les cerveaux, nous amenant à cette conclusion, ben… qu’on se soit peut-être un peu trop fourvoyés, nous devrions faire attention ! Voilà où nous en sommes ; et cette perception des limites de notre situation, et de la compréhension de ce que nous sommes : un instrument de la vie, un de ses représentants au même titre qu’autrui, ni plus ni moins ni plus important ni moins important ; nous nous trouvons à la limite, loin de paraître la plus prépondérante, les plus primordiales des entités vivantes, ce sont celles qui perpétuent l’existence des autres, et en règle générale ce sont les êtres infimes microscopiques, entre autres les bactéries… Tous ces êtres, tous ceux appelés « procaryotes », ces êtres-là sont les êtres précurseurs, sans eux, le reste de la nature terrestre ne peut persister ; les véritables maîtres ce sont ceux-là ! Ce sont les prédécesseurs en tout ; du monde vivant, ils apparurent là bien avant nous en tout point ! Et que nous devrions bien… « vivre avec ! », ou du moins réapprendre à vivre avec ! Avons-nous le choix ? Et cette compréhension-là commence à réémerger petit à petit ; nous allons observer où cela va nous mener, dans un avenir très proche, voire dans les siècles à venir ou celui-ci, nous verrons bien, moi je n’existerais plus, l’on va vérifier les perspectives de ce que les gens comme moi amènent, soutiennent, conçoivent, seront-elles confirmées ou infirmées, réalisées ou irréalisées, on constatera bien…