—> 3. « singes savants », considérations philosophiques :

intro
(parole en marchant - 27 août 2017 à 20h01)

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Les deux textes suivants représentent des extraits du discours du savant, dans une assemblée imaginaire ; la considérer ainsi : une entrée en matière dans l’hémicycle d’une institution irréelle, et l’allocution d’introduction que récite le savant fou, devant ses semblables, en guise de préambule à son intronisation banale, dans une académie dérisoire, passéiste ; mais il se voit bien faire ce discours, en présence des sommités savantes, en élaborant une théorie du vivant originale, qu’il décrit ici, sous une forme très… sous une forme très démonstrative.

(Ajoutez ce texte ben justement dans les « Ajoutements », dans tout ce qui est lié au savant fou, en préambule des activités du savant fou, avec un petit explicatif, comme ce que je viens de dire…)

acquis inconscients 1 
(parole en marchant  - 27 août 2017 à 19h48)

(version)

Quand un évènement, une actualité, une information sont assimilés, et que cela devienne un acquis inconscient, il fait partie de notre mémorisation sous-jacente, la richesse de notre apprentissage générale en quelque sorte, il peut ressortir, nous faire agir d’une manière innée ; à cause de cet acquis, ajouté aux autres qui en forment une somme, la somme de toutes les connaissances accumulées, amène de nouveaux bagages, ceux du départ génétique, pourrait-on affirmer, et les savoirs liés à l’éducation culturelle, et aussi à l’initiation de la vie ; tout ce que vous obtenez de vos semblables, à travers les souvenances laissées, additionnez-y l’expérience réalisée tous les jours pendant toute votre existence.

En gros persistent trois mémoires : la génétique (le premier héritage), la mémoire de votre lignée vivante, celle qui témoigne du passé, historique (le second héritage) ; et la mémoire (en cours) de votre vie à vous (l’héritage potentiel que vous apportez) ; ces trois mémoires, si elles sont assimilées, vont vous faire agir d’une manière plus ou moins innée ; mon expérience me le confirme, mais elle reste toute personnelle, quand je dois prendre une direction par exemple, ou exprimer un choix immédiat, ce que je réalise à l’instinct, représente souvent la solution idéale, car ils incarnent la somme inconsciente de tout ce que je suis, et généralement à trop tergiverser ou de réfléchir aurait tendance à m’égarer ; bien des artistes vous diront probablement sans exception que tous leurs travaux, leurs meilleures œuvres, furent élaborés à partir d’une inspiration d’une façon la plus innée qui soit, sans qu’ils s’interrogent, sans qu’il se tourmente sa tête ; vous trouverez même des savants comme celui qui établit les théories relativistes, ne le nommons pas, ;il l’a lui-même écrit, cette perception du monde, qu’il a ensuite décrit et démontré mathématiquement, lui est venue à l’esprit un jour de manière totalement imprévisible, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi, parce qu’il se passionnait pour la chose, et d’un seul coup quelque chose lui est arrivé ; il ignore pourquoi, il ignore comment…

Ce mécanisme-là semble essentiel ; un inconnu déverse goutte à goutte, des éléments de réponse à nos interrogations ; alors par rapport à ça, on pourrait y réfléchir et formaliser une première constatation, première supposition : quelqu’un ou quelque chose, une vague entité, nous distille d’une bribe à une autre un savoir déjà conçu, déjà élaboré, puisque correspondant à une réalité, qui ne paraît pas de notre fait, mais qui nous sont apporté progressivement ; ce sont « les coups de génie » de l’artiste, du savant, de celui qui cherche qui d’un seul coup, perçoive une chose et acquière de quoi l’atteindre ; le peintre peint, et le savant construit sa théorie (tout cela amène des inspirations), elle lui est venue comme ça d’un coup, où l’écrivain déblatère des phrases sans y avoir pensé au préalable, il ne comprend même pas d’où elles arrivent, par quelle torture de l’esprit, elles sortent de son cerveau, certes ! Mais quelque chose les y a mis (ou alors cette donnée est toujours restée là, sa lecture devenait imminente), on appelle ça « l’intuition ! »

Autre supposition : cela est dû au hasard et notre entité, à travers ce qu’elle représente, dans les instructions de sa génétique, des combinaisons s’établissent aléatoirement ; quelques étincelles interfèrent et lui apportent des informations élaborées, qui lui apparaissent comme une évidence et lui font écrire, peindre, ou démontrer un quelconque concept, régulièrement d’une égale manière, c’est-à-dire que le déterminisme siégerait au-dedans de nous, il ne formerait pas quelque chose d’extérieur forcément, pourtant nous sommes étroitement liés à notre milieu ; devrions-nous envisager d’entrer en résonance avec une aspérité lointaine, tout ce qui nous assemble momentanément, vient d’un ailleurs, vient des astres…

Autres combinaisons possibles : sachant que toutes les particules qui nous composent, furent créées dans l’immense univers, dans divers endroits, ces particules, ces éléments, ces atomes, se sont constituées essentiellement dans les étoiles (nous l’avons compris depuis peu) ; ils auraient conservé une mémoire spécifique, un savoir, des structures particulières possèdent ces informations ; à travers des collisions de corpuscules à l’intérieur de nous, se forment comme de petits flashs qui lâchent quelques secrets, certains aspects leurs histoires (des notions fugitives, ces flashs…), ajoute une perception qui devient nouvelle, comme ce le fut pour celui qui découvrit (ce que l’on appelle maintenant) les théories relativistes…

acquis inconscients 2 
(parole en marchant  - 27 août 2017 à 19h58)

(original, manque des mots, voir version corrigée)

Tout cela pour me faire dire, en fait (à propos de) tout ce qui vous vient d’une manière innée, ne vous posez pas trop de questions, c’est le plus profond de nous, qui nous apportent des éléments de solution, des intuitions qui souvent, la première, s’avère la plus constructive, la plus élaborée, parce que justement vous ne l’avez pas élaboré avant, elle s’impose à vous ! Vous ne pouvez pas faire autrement ! Ça vous vient comme ça ! Ça ! cette chose est importante et nous devons la considérer. Je ne sais pas ! n’ayant aucune, n’ayant aucune velléité envers mes semblables, de destruction, je ne sais pas, si celui qui veut détruire, assassiner son prochain, est soumis aux mêmes considérations ; je pense que dans le délire de son cerveau, dans ces incongruités de destruction, qui vont vers la sienne et celle des autres, il ne peut élaborer de formes totalement constructives, ou du moins je l’espère ; si son génie intuitif lui donne des solutions innées parfaites, telle l’élaboration d’un artiste devant sa toile, c’est décevant ! Ce serait décevant ! Il faudrait accaparer un dictateur, un tourmenteur de vie, un tueur, un assassin, dans son mécanisme, dans sa façon de procéder, ne pas l’arrêter tout de suite, pouvoir l’observer et pouvoir comprend le génie de ses élaborations, de son comportement ; j’ose espérer que ceux-là sont des fous qui dégénèrent ! Des vies en fin d’existence, qui n’ont d’autres solutions (en tête) que celle de la destruction, la leur et (celle des) les autres ; ils n’y voient pas d’avenir ! J’ose espérer que le mécanisme du vivant opère là comme une solution autodestructrice sur des êtres sans avenir ; il vaut mieux effectivement que ceux-là se détruisent probablement ainsi, le plus rapidement possible afin de (permettre à l’espèce de se perpétuer) perpétuer l’espèce, si, dans le mécanisme du vivant, il est considéré que notre espèce puisse survivre.
La vie perçoit-elle que son avenir sur terre est limité à la persistance d’une étoile qu’on appelle le soleil, et que si elle veut perdurer, elle devra se déplacer du sol natal et aller (tôt ou tard) vers des contrées nouvelles ? Il nécessite pour elle, non pas à l’homme (seulement), mais au vivant d’une manière générale, l’homme n’est qu’un opérateur, à la vie de se déplacer ; si l’entité humaine ne permet pas cette réalisation, je suis à peu près persuadé qu’elle sera réalisée avec d’autres entités, d’autres êtres que ce que nous sommes (il me semble hautement improbable que le vivant n’utilise pas les informations que nous aurons laissées, si notre lignée disparaissait par faute de savoir s’adapter).
Tout le problème se pose pour nous, dans notre capacité d’adaptation, en cela, la juste mesure (ne) sera pas celle que feront les hommes, ça sera celle que la vie aura déterminée dans son ensemble, pour permettre, perpétuer, son évolution terrestre ; la multitude des êtres qui nous composent (qui nous habitent telles les bactéries), la multitude des êtres qui composent le vivant est tellement énorme, que nous ne pouvons pas, nous n’arrivons pas à apprécier la multiplicité de ces intelligences qui s’entrent mélange sans cesse, s’entraident, se combattent, se différencie en permanence ; nous, dans cela, nous sommes une infime petite chose, nôtre émergence, nos élaborations, nos canons, nos mondes, sont des artifices totalement dérisoires, qui n’auront pour effet que détruire notre propre espèce, en aucun cas, le vivant. Nos armes sont les outils de notre destruction, mais peut-être, ses élaborations nous sont faites… nous, nous cherchons à les élaborer pour le cas échéant, anticiper la destruction de nous-mêmes ; car la construction de ces armes est l’aveu d’un échec d’évolution ! je n’en vois pas d’autre origine ? Est-ce volontaire, est-ce une volonté religieuse, de respirer plus dans la mort que dans la vie, que dans la perpétuation de la vie ? Les deux sont concomitants, la vie n’est possible que parce qu’il y a mort d’êtres, qui au cours des générations vont se perpétuer à travers divers types de sexualités (toujours variantes, toujours mouvantes, s’adaptant sans cesse aux circonstances), c’est le principe du vivant qui nous est alloué ; d’une certaine manière pour nous, d’une autre pour ceux qui nous entourent, tout aussi similaires, tout aussi variés que l’est le vivant.

(version)

Tout cela nous amène une réflexion à propos de ce qui vous vient d’une manière inédite ; peut-on y répondre à cette interrogation, est-ce convenable de ne pas se poser trop de questions, serait-ce le plus profond de soi qui apporterait une sensation, comme cette intuition première, elle s’avère souvent la plus constructive, la plus aboutie, parce que justement vous ne l’aviez pas élaboré auparavant, elle s’impose à vous ! Vous ne pouvez pas faire autrement ! Ça vous vient comme ça ! Ce « ça » là, cette chose, devient importante et nous devons la considérer. Je ne comprends pas ? N’éprouvant aucune velléité d’extermination envers mes semblables ; je ne sais pas, si celui qui veut détruire, assassiner son prochain est soumis aux mêmes considérations ; je pense que dans le délire de son cerveau, dans ces incongruités délétères, qui vont vers la sienne et celle des autres, il ne peut concevoir de formes totalement cohérentes, ou du moins je l’espère ; si son génie intuitif lui donne parfois des solutions innées idéales, telle l’expression d’un artiste devant sa toile, ce serait décevant ! Conviendrait-il d’accaparer un dictateur, un tourmenteur de vie, un tueur, un assassin, dans son mécanisme, sa façon de procéder, ne pas l’arrêter tout de suite, pouvoir l’observer et pouvoir comprend le fonctionnement de ses élaborations, de son comportement ; j’ose espérer que ceux-là demeurent des fous en dégénérescence, des vies en fin d’existence, qui n’ont d’autres options en tête que celle de la destruction, la leur et non celle de ceux qui l’entoure ; ils n’y trouvent pas d’avenir ! J’ose espérer que le processus du vivant opère là comme d’une solution auto-exterminatrice sur des êtres sans perspectives ; probablement, est-ce préférable effectivement de voir ceux-là se supprimer ainsi, le plus rapidement possible, afin de permettre à l’espèce de se perpétuer, si dans le mécanisme de la nature se concrétise l’idée que notre groupe puisse survivre ?

La vie perçoit-elle que son futur sur terre est limité à la persistance d’une étoile qu’on appelle le soleil, que si elle veut perdurer, elle devra se déplacer du sol natal et aller tôt ou tard vers des contrées nouvelles ? Cela nécessite pour elle, et non pas à l’homme seulement, il n’est qu’un opérateur du vivant, d’une manière générale, de quitter son lieu d’origine ; si notre entité n’adhère pas à cette réalisation, je suis à peu près persuadé qu’elle sera exercée avec d’autres êtres ; c’est hautement improbable que la nature n’utilise pas les informations laissées, si notre lignée disparaissait par faute de savoir s’adapter.

Tout le problème se pose pour nous, dans notre capacité d’accoutumance au changement, en cela, la juste mesure ne se révélera pas exclusivement dans celle décidée par les hommes uniquement, ça ne pourra se concrétiser que dans ce que la vie aura déterminé dans son ensemble, pour valider, perpétuer son évolution terrestre ; l’abondance des êtres qui nous habitent, comme les bactéries, tout comme la multitude des êtres de la planète, cela s’avère tellement énorme, que nous n’arrivons pas à apprécier la multiplicité de ces intelligences, sans cesse, à se mélanger, s’entre-mangeant, s’entraider, se combattre, se différencier en permanence ; nous, dans cette vastitude, nous ne pesons guère à peine quelques pour cent de la masse totale du biotope ; notre émergence, nos élaborations financières coupées du réel, nos canons, nos technologies, nos cités de gratte-ciel, représentent des artifices relativement dérisoires, et ont pour l’instant qu’un effet : d’accentuer l’anéantissement de notre propre lignée, en aucun cas, le vivant dans sa globalité. Nos armes demeurent les outils de notre élimination, mais peut-être, leurs fabrications, nous seraient inspirées insidieusement… par une génétique ancestrale… défectueuse ou réfléchie ? En quatre milliards d’années, elle a eu le temps, je pense… Ou une programmation salutaire pousserait-elle notre espèce à s’autodétruire ? Nous, nous cherchons à les développer pour le cas échéant, anticiper l’éradication de nous-mêmes, car la construction de ces armes reste l’aveu d’un échec d’évolution ! Je n’en vois pas d’autre origine ? Est-ce désirable, est-ce une volonté religieuse de tant vouloir respirer plus dans la mort que dans la perpétuation de la vie ? Les deux semblent concomitantes, elle s’avère possible parce qu’existe le décès d’êtres, ils laissent la place, qui au cours des générations va engendrer une lignée avec tout son patrimoine génétique, avec l’aide de diverses formes de sexualités, toujours fluctuantes, toujours mouvantes ; de chercher sans cesse à s’adapter aux circonstances, c’est le principe du vivant qui nous est alloué d’une certaine manière pour nous, d’une autre pour ceux qui nous entourent, tout aussi similaires, tout aussi polymorphes qu’elles apparaissent les choses animées.