—> 3. « singes savants », considérations philosophiques :

(parole en marchant - 29 août 2017 à 20h12)

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Réponse à ceux qui racontent que nous vivons effectivement plus confortablement qu’à l’époque des cavernes : il y a quelques milliers d’années, certes ! nous possédons des commodités inégalées, des soins pour notre santé sans égale, et cela n’est pas distribué équitablement, beaucoup meurent toujours de faim, avec des conflits et perpétuellement des guerres… Et nous avons laissé tomber pas par mégarde, mais volontairement quelques bombes atomiques sur des gens, ce n’est pas rien ça ! Bien que nous survivions plus confortablement effectivement, le progrès avance en même temps que les bêtises ; progrès et égarements vont de pair, d’un côté on crève, de l’autre on prospère dans une aisance d’un faste inimaginable… pour quelques-uns, encore !

Nous devons établir la juste mesure des choses, ne pas tout mélanger, parfaitement nous vivons mieux ; ou du moins, devrions-nous affirmer, « certains » vivent mieux qu’auparavant et malheureusement plus les populations augmenteront, ceux qui pourront subsister dans ce bien-être inestimable, je le crains, seront de moins en moins nombreux à pouvoir en disposer, euh, avec ces soins de luxe ; car ces possibilités d’agrément ne sont pas réparties équitablement, certaines ethnies se les octroient sur le dos des autres, qui ont autant de droits à les réclamer ; mais l’égoïsme des peuples reste tel, que vous ne pourrez pas changer grand-chose sans rameuter des révoltes de part et d’autre, comme d’aller affamer ailleurs afin de satisfaire un confort ici, difficile de l’éviter ? Trouver la juste mesure du partage, oui, mais ça dépasse le cadre même des hommes, c’est au niveau de la vie « dans son ensemble » que cela se pourra !