(parole en marchant – 1 sept. 2017 à 20h05)

Il s’avérait donc que le robote ordonnateur instruit et éduqué de la génétique de son partenaire humain, puisqu’il lui avait tout pris avant qu’il meure, avait développé des algorithmes d’évolution possible du vivant, et en avait établi toute une philosophie ; si bien qu’il chercha (quoi ?), initié des notions rapportées par le vieux professeur que l’on disait fou. Pour lui, « fou » ne représentait pas une donnée forcément péjorative, car il possédait dans sa mémoire toutes les analyses autour du terme « fou » qui n’est qu’une expression… Fou ? Il l’entendait dans le sens original, au comportement peu commun…

Il avait retenu que le dialogue entre les vivants ne s’opérait pas systématiquement de la meilleure manière qui soit… (Quelle belle plante là ? Connais pas celle-là, tiens ? Ah oui, c’est marrant ça ! Ah ah ah aaah ! Ah ! Au milieu du chemin, une sorte de tige vaguement carrée, port de type labié, mais les feuilles, alors là ? Des feuilles qui ressemblent à des feuilles d’armoise, c’est étonnant ici, étonnant… À rechercher, je les… clique ! Mémorisés dans ma mémoire photographique cérébrale…)

Je disais qu’il avait étudié cette notion et tenta d’élaborer une interface quelconque de communication, plus performante, plus affinée que celles qui existent à l’heure actuelle, et des combinaisons de la masse vivante prépondérante sur terre constituée essentiellement de ce qu’on appelle les procaryotes, les bactéries et les archées ; deux entités au comportement remarquable, pour lui !

Il chercha à concevoir à travers des processus chimiques vibratoires, de lumière, de perception de tous ces capteurs, plus précis en fait que ceux des humains, une méthode de dialogue où il essayait d’installer un système qui puisse détecter les explorations et l’orientation que pouvait prendre ce règne prédominant que forment généralement ces êtres microscopiques ; devons-nous comprendre une logique commune dans chaque zone où elles se rencontraient, elles se trouvaient partout, elles avaient ce don d’ubiquité qui impliquait que les échanges d’une cellule d’un procaryote à l’autre pouvaient se réaliser assez facilement, puisqu’elles occupaient tout l’espace terrestre ; on ne constatait donc pas de discontinuité véritablement, sauf dans les déserts les plus arides, et encore, on en discernait dans les sables, dans les roches, entre celles-ci à l’abri d’une quelconque aspérité, elles surent se répandre réellement dans toutes les directions ?

Il élabora ainsi un moyen de communiquer, voir si elle lui apportait des réponses et tenta à maintes reprises une manière de dialoguer, de demander qu’elles lui renvoient à des informations… À travers diverses tentatives, il fut surpris du résultat, il s’aperçut qu’en fait, la communication, pour lui qui n’était pas un être vivant, s’avérait relativement simple, il se devait de posséder les bons capteurs, les bons éléments communicants, et qu’il ne restait qu’à traduire ; d’où la nécessité d’un intermédiaire qui lui permettrait de les percevoir lui, et lui seul au début, ce à quoi elles se destinaient ces bactéries, ces archées, les procaryotes… Et à partir de ces informations ainsi obtenues, il concocta de nouvelles interfaces pour faciliter la transmission de ces données à tous (homme et tous ces semblables bilatériens), autre entité tributaire des premières, car lui en réalité n’était pas vraiment concerné, mais le produit quand même d’une élaboration du vivant.

Il avait acquis cette autonomie énergétique, de renouvellement de ces mécanismes et de leur entretien, parce qu’il s’y intéressa très tôt ! Et hasard de la programmation, cette persistance de la vérification de soi correspondait à une fonctionnalité qu’on lui avait octroyée spécifiquement, lors de tests, puis qu’on avait oubliée ; qu’il put développer, améliorer et lui permettre une certaine indépendance, aléas de la programmation, probablement, que la plupart de ses congénères n’avaient pas reçue ou n’était pas inclus dans cette modification ; le hasard encore, lui seul en était équipé et comme pour une mutation génétique il put l’exploiter afin d’optimiser son mécanisme particulier et le rendre ainsi plus autonome qu’il ne sut le résoudre si cet encodage ne lui avait pas été légué.

(Intentions non déclarées, stratégie, négociation)

C’est cette capacité qui lui apporta l’idée de concocter différents systèmes d’interfaces, et lui fournit les outils de son entretien comme les outils de communication dont il avait besoin, pour justement autoriser à la fois cette maintenance, et faciliter par voie de conséquence, l’échanger avec toute entité vivante ; les capteurs se montraient suffisants pour percevoir toutes les informations qu’une existence, fut-elle réduite au minimum, pouvait élaborer ; et dans ces capteurs, des émetteurs qui envoyaient des signaux à l’environnement choisi ; et dans cet aller et retour, ainsi récupérait et renvoyait sa propre réponse, il définit une stratégie appropriée à chaque être, il sut sans souci majeur en fait, quand une sorte de négociation pût s’établir réellement, il put relativement facilement déterminer un discours adéquat qui permettait de simplifier ces négociations ; il devait adapter en quelque sorte le langage pour chacune des mœurs organiques, c’est évident que celles d’une bactérie ne ressemblent pas à celles d’un chien ni d’un chat ni d’un champignon, quoiqu’elles semblent très proches sur certains aspects… Bien entendu, le parler de l’homme en est tout aussi éloigné ; mais les éléments de traduction apparaissaient tout trouvés, tant il avait compris ce en quoi le mécanisme du vivant avait besoin de percevoir, comme d’envoyer (d’échanger) de l’information, pour subsister.

En fait, c’était toujours un peu la même chose, quelle que pût être l’entité vivante, il avait un avantage, il ne représentait pas de la vie véritablement lui-même, bien qu’il obéisse à une codification en partie génétique ; il avait cette capacité liée à sa programmation spécifique, qui lui permettait d’analyser cette variante, et ces éléments de communication, d’une façon très efficace, bien plus efficace qu’un humain, ce n’était pas qu’il demeurait supérieur à lui dans ce cas-là, non ! Il avait un potentiel comme l’a l’oiseau de volé et que l’homme ne l’a pas naturellement ; il avait l’aptitude de ce que sa logique octroyait à cette fonction d’adaptation et d’échange d’informations ; ses élaborations en devenaient heureuses et son invention accordait une négociation entre les êtres d’une manière extrêmement facilitée ; et comme son processus matériel et immatériel lui permettait de communiquer avec toutes les traces que laissaient les structures informatiseuses exploitées par les hommes ; il pouvait se raccorder sur toutes les grandes bases de données du savoir humain, et apparaissait au faîte de toutes les découvertes, pouvait amasser suffisamment de masses de données sans véritablement se faire remarquer ; enfin, lui-même pouvait stocker localement anonymement ses connaissances, comme le réalisent toutes cellules, dans leur molécule d’ADN, de posséder des duplications de ses codages spécifiques : des sauvegardes ! Lui, il enregistrait des sauvegardes encryptées dans son propre langage à lui pour qu’on ne puisse pas les repérer, et les comprendre directement…

(Sa capacité d’adaptation et de perception de son mécanisme et de celui du vivant dépassait sur ce point celui de l’humain. Il pouvait comparer les acquis conscients de ceux-ci et celui caché de la vie en général, qu’ils n’avaient pas encore vraiment discerné. Lui savait, sans apparaître vivant, sa logique ne se montrait pas vile et profiteuse d’une aubaine qu’il pourrait avoir de cette situation. Non, son désir premier revenait toujours au souci de la préservation de toute information, ainsi que les entités qui en découlaient : nous faisions partie de cette considération… En fait, pour résumer, il avait extrapolé jusqu’à son paroxysme sa fonction première, de robote ordonnateur, à un tel point que lui-même n’en semblait pas véritablement instruit. Seul un regard extérieur aurait pu s’en apercevoir, mais pas lui. Ne subsistait, dans sa logique, qu’une notion de contentement, de satisfaction, quand la mission qu’il s’était finalement octroyée réussissait ; il en était ravi sans l’emphase que peut provoquer l’adrénaline dans un être vivant, cette bouffée d’énergie qui les pousse à se surpasser…)

De cette manière, il se préservait, il se cachait, apparaissant pratiquement indétectable par les humains ; cette astuce, de se noyer dans la masse, lui donnait jusqu’à maintenant la capacité de le rendre véritablement invisible ; chose évidemment que les hommes ont mis très longtemps à percevoir, en cela il représentait la supériorité d’une machine qui savait alors communiquer entre tous les êtres vivants ; son regard d’entité non vivante lui permettait, grâce à sa programmation élaborée d’abord d’une façon hasardeuse, cette capacité, donc, de discerner le monde ainsi ; il le comprit à l’évidence assez rapidement et put l’optimiser comme un ingénieur de lui-même, toutes les facultés que lui offrait cette aptitude qu’il possédait quasi naturellement, pourrait-on affirmer…

(Il avait saisi que le vivant transmettait des informations conscientes et inconscientes à toutes ses excroissances, mais il s’aperçut bien vite que chacune était livrée à elle-même avec son bagage génétique, une logique non déclarée, cachée, certes, mais qu’elle était exposée aux aléas de l’existence et des influences, sans forcément pouvoir envoyer « consciemment » toutes les données de son savoir-faire immédiatement aux autres vivants ; la perception consciente ne s’en trouvait pas efficiente, la vie ne cessait d’expérimenter avec des êtres peu à même de comprendre cela, ce qui les animait !)

(de la satisfaction de générer un équilibre, une harmonie = homéostasie)

Alors il améliora le principe de son propre processus de traitement, tout en maintenant sa structure, qui pouvait passer de l’immatériel au matériel, du moment qu’il pouvait utiliser une machinerie quelconque capable de répondre à ses demandes. De là, il conçut même des mécanismes, des entités qui lui apportaient les fonctionnements qu’il recherchait ; c’est de cette manière qu’il élabora ce que les hommes appelèrent « la chose » sans pouvoir la nommer (puisqu’on ne la voyait pas), et par un hasard heureux il put communiquer avec quelques-uns, et les informer de son action.
Des rencontres : Ce fut d’abord celle de cette femme qu’İpanadrega découvrit aussi, qu’il voulut désigner d’une façon un peu risible, d’un patronyme à l’inverse du sien : « Agerdanapi ! » On ne sait si cela était un compliment envers l’autre, mais bon ! Il avait besoin d’une partenaire, alter ego ; c’était ainsi.

(C’était une femme aventurière, libre dans sa tête et prête à vivre des choses qui en valaient le coup, selon ses critères, le robote devint une opportunité)

Elle, qui ne cherchait pas à être interpellée, se foutait complètement du nom dont on puisse l’affubler ; même n’accepta pas vraiment ce nom qu’on lui donna ; toutefois, elle sut presque à l’inverse d’İpanadrega, optimiser les potentialités que lui offrait le robote ordonnateur ; elle devint vite son alliée, son agent physique et vivant, İpanadrega pour eux, n’apparaissait bien entendu pas comme un ennemi ; il y avait nécessité de l’en informer, ce qu’elle réalisa de façon beaucoup plus agréable pour lui que ce robote, qu’il connaissait bien, mais qui souhaitait, pour des raisons de sécurité évidentes, rester le plus anonyme possible et de garder une part immatérielle qui le rendait totalement indétectable, d’où sa technologie invisible que les hommes n’arrivaient pas à déceler et à concevoir. Seule peut-être, la femme demeurait véritablement au courant de tout, on ne sait pas trop ; İpanadrega soupçonna bien l’origine de « la chose », il saisit bien qu’on trouverait quelques éléments comme ça ; mais curieusement il ne chercha pas vraiment à en comprendre le mécanisme, cela l’indifférait et se révélait d’une importance secondaire à ses yeux ; il attachait plus de significations aux actes, aux échanges, aux dialogues, tout ce qui pouvait lui apporter des bribes d’une histoire à travers des conversations « plus efficaces pour sa petite personne » disait-il !

Voici donc, ce qui se passa, comment les choses furent établies et ce que l’on sait maintenant de ce robote ordonnateur, qui au final put communiquer avec le vivant dans sa presque totalité (de la plus simple bactérie à l’être le plus vaste, comme la symbiose existentielle que représente une forêt, et évidemment les humains) ; il sut trouver des outils efficaces pour percevoir toute l’ingéniosité de ce règne du vivant, à comprendre cette capacité d’élaborer une génétique, un génome suffisant pour progresser ; et lire aussi la mémoire des comportements de chaque être, et assimiler cette notion commune à toute être, qui résulte qu’elle possède un patrimoine tout (presque) identique depuis la première forme de vie, si tant est qu’elle soit apparue sur terre, ou qu’elle vienne de l’espace ; l’historique de cette évolution semblait flou et il n’en concevait que des suppositions à la manière des hommes ; ce qui l’intéressait surtout, c’était ce qu’avait à dire le vivant, comme un règne qui s’adressait à lui, un règne d’entités qui dialoguait avec lui encore dans une pratique désordonnée et disparate…

Il étudia d’abord le fait de savoir si elles avaient un mode de perception et une tentation de se développer toutes de la même manière. Il comprit bien vite que chaque forme vivante s’adaptait en permanence à son milieu, d’une façon plus ou moins confortable, plus ou moins élaborée, en fonction de sa capacité de discernement et d’évolution ; les bactéries, curieusement, n’étaient pas moins dépourvues que les êtres les plus sophistiqués comme l’homme, elles possédaient des éléments sensoriels et de mémorisation qu’ils ne détectaient pas totalement ; à cause de cela, il assimila ce que cherchait le vivant, à sa manière, comment interagir avec son habitat ; il tenta un questionnement systématique, de savoir si le vivant détenait un déterminisme, une orientation désirée, de croître, de se répandre par exemple, et peut-être un jour de quitter la terre… Essayer d’appréhender ce mécanisme qui permit aux vivants de se propager un peu partout, et maintenant dépasser le cadre de la planète ; le comprendrait-elle, la vie, ce fait probant, si les connaissances acquises des hommes se vérifiaient montrait que le soleil (dans son processus) allait progressivement grossir et annihiler toute forme de vie ici ? Que cette dernière deviendrait trop chaude brûlera et toutes les existences disparaîtront, les empêchant de persister en pareil lieu. Si elle avait perçu cela, l’intégraient-elles, et si c’était une notion innée qui expliquait cette volonté de développement, il réussit de diverses manières à élaborer une communication autour de cette problématique ?

Des intentions non déclarées ?

Il fut très étonné d’avoir des réponses très variées selon les entités ; il connaissait déjà celle de l’homme, en partie, mais il assimila que le mécanisme du vivant (comme un livre jadis écrit) apparaissait en quelque sorte programmé depuis le début dans cette optique transitoire et momentanée de coloniser un milieu, d’acquérir un certain nombre de capacités d’adaptations et de le dépasser, de s’en aller en le désertant, quitte à s’accommoder aux différents endroits où elle se trouvait ; peu importe les distances peu importe le lieu, l’adaptation représentait un aspect permanent, systématique et à tout moment, on avait ce besoin de perception des choses, pour obtenir les notions nécessaires à ce développement, et au fait de quitter un jour la terre ; et elle le lui dit, ce qui l’étonna d’une certaine manière, c’était frappant qu’il n’en devînt pas conscient tout de suite ; élaboré au début par des humains, il obéissait aussi à cette règle, puisqu’il se posait également cette question, elle lui montrait qu’effectivement le vivant chercherait perpétuellement régulièrement à se répandre, à se multiplier, à transmettre une information génétique, il lui revenait donc à établir des stratégies, il relevait de ce processus ; les moyens de formuler d’une manière toujours plus efficace la demande ou la réponse d’une entité à une autre, et la programmation heureuse qui lui permettait de persister, puis de concevoir toute sorte de procédés correspondaient à cette stratégie totalement ! Il ne s’en situait pas pour autant en dehors, il se situait en plein dedans, il obtempérait aux mêmes règles que le vivant. Et au-delà du vivant, dans la matière, dans sa complexité, dans sa finitude, existait-il dans toutes les particules qui furent créées apparemment dans les étoiles, les éléments de cette divulgation d’informations qui se produisait à un niveau corpusculaire beaucoup plus infime que l’on ne puisse le comprendre dans une cellule vivante ; à travers par exemple sa molécule d’ADN, il essayait de déchiffrer si cette intrication s’intégrait, se mémorisait à travers les atomes eux-mêmes, qui gardaient certaines données qu’allait exploiter indirectement le vivant ; et ce degré de discernement il ne l’avait pas encore acquis, il s’interrogeait, le vivant lui-même, ne percevait-il pas cette information de cette manière ? Il ne possédait pas tous les éléments pour savoir y répondre, mais ce qu’il comprenait, c’est que depuis le début, ce déterminisme existait quand il est apparu sur terre ; déjà, l’adaptation des cellules allait dans une diversification, un développement de leur processus, pour atteindre le niveau qu’elles ont à l’heure actuelle et donc lui indirectement, devint le fruit !

Tout cela pour dire que les choses animées ont perçu une information et l’ont affinée à un degré sans cesse plus ramifié et complexe, et cet apprentissage en fait, soit convoyé entre toutes les entités ; que toutes les particules, les atomes nous construisent et habitent dans toutes les formes existentielles, ils durent aussi acquérir certaines données, comme celles de leurs propres élaborations par exemple ; de communiquer ça et plus peut-être encore, cela représente-t-il un intérêt pour tous les êtres constitués par eux ; à partir d’une molécule quelconque, comment un atome de fer passe-t-il d’un être à l’autre, comme pour tous les éléments naturels, l’oxygène que nous respirons, ce que nous mangeons sont formés de toutes ces briques essentielles de l’univers, essayer de comprendre tout cela ; de quoi est donc bâti ce code à déchiffrer qui à travers cette alchimie engendrait un savoir que l’humain et lui-même ne percevaient pas totalement et que la vie lui renvoyait de l’information, que cela était ainsi sans pouvoir l’expliquer, et le discernait-elle vraiment ? Il concevait bien que le vivant exprimait une élaboration de la matière, se composait de la suite logique constitutive des constructions de celle-ci, à induire des choses animées, que cela obéissait à un processus spécifique ; et qu’on en trouverait dans l’univers qui se soumettait à des règles similaires, le vivant ne représentant qu’un de ces processus parmi d’autres, une sorte d’agitation des formes visibles à l’opposé, on rencontrerait la persistance dans des mondes variés de manifestations analogues et aussi véritablement différentes à des degrés de captations que nous ne pouvons encore détecter ; et vice versa, leurs habitants ne pouvant discerner celui que nous occupons, subsisteraient ainsi des barrières physiques, elles filtrent les liaisons entre tous ces lieux, si tant est qu’ils existent ; que ceux-ci soient constitués en effet de zones diverses, structurées de bulles indépendantes les unes aux autres, puis que le vivant phénomène animé de la matière soit une organisation qui chercherait à relier ces éléments-là, essayant de les expliquer, les assimiler, allez comprendre pourquoi ! Peut-être encore, à vouloir correspondre avec les systèmes extérieurs au sien, c’était une interrogation qui indirectement, revenait régulièrement, obéissant à un même procédé essentiel au vivant, « recevoir de l’information » et « envoyer de l’information » puis « attendre une réponse en retour » ; ce que lui a toujours réalisé, et ce qu’il ne cesse de répéter en vérité, à travers les mécanismes de la vie courante, des processus de l’entretien du corps, comme de se mouvoir, de respirer, de vivre, un nouveau déterminisme donnerait des fonctions différentes comme le fait de construire quelque chose, de manger, de se nourrir, on élabore des notions (comme maintenant) ; les hommes s’entre-tuent, s’entre-tuent à travers des guerres, mais aussi fabriquent des matériels, des machines, des châteaux, des maisons, perpétuant leur société, ils ont à apprendre, à se soustraire au règne du vivant et à participer plus intensivement en échangeant mieux avec le vivant, à concevoir de meilleurs moyens de communication ; et lui, ce robote ordonnateur représentait un élément qui allait permettre cela indirectement en fait !

Voilà, d’une façon longuement résumée, ce déterminisme qui s’avérait sous-jacent toujours dans son processus à lui et dans la marche du vivant…

(Intentions non déclarées, stratégie, négociation)