(vue aérienne d’un lieu de naissance)

(ajouté le 11 oct. 2018 à 20h36)

—> voir naissance de İl (note) (parole entre deux sommeils – 20 janv. 2018 à 1h41)

—> Nous parlons ici, du premier récit « emblèmatique » de la narration (il n’a jamais été écrit, il n’est qu’une information se récitant au dedans de la tête, et elle fait exprimer tout un tas de choses à celui qu’elle obsède, c’est son tourment…)
—> (Dans les récits du « premièrement », le sujet abordé exprime des faits s’étant déroulés soixante ans auparavant)

Celui qui sera nommé à tort, au début, « İpanadrega » * est né au creux du premier tourment d’un enfant de trois ans. Mais cette phrase induit en erreur, İpanadrega n’est pas cet enfant ni une personne d’ailleurs, il est le moteur de son tourment, et bien plus que ce sentiment, encore. C’est l’inspirateur d’une seconde naissance, celle d’un sens, et comme toute naissance, elle a besoin de trouver ses repères, celui ou celle qui en hérite en sera transformé peu à peu, brusquement instillé au début et petitement après, pas à pas, jusqu’à un paroxysme inévitable ; cela est exprimé tout le long du récit appelé « premièrement »… Peut-être, cet İpanadrega-là s’insinua en lui pour le sauver d’une dérive, à cause d’un geste étonnant **, celui d’une vie mal commencée ?

Il n’existe aucune trace matérielle de cet évènement, sauf peut-être, dans la mémoire de quelques-uns (les témoins et les acteurs de la scène) enfouie au milieu de cette trace immatérielle que sont les informations du souvenir, disparaitront-elles avec eux, quand le temps ne voudra plus d’eux ?

Cet enfant nous ne le nommerons jamais, d’ailleurs il n’a pas de nom, nous dirons donc « İl » quand nous parlerons de lui. Bien plus tard, une vieille femme à la fumée bleue, matriarche auprès d’un peuple innommé comme lui ; elle lui révélera beaucoup de cet İpanadrega enfoui au plus profond de lui.
Ce mot semble exprimer « la vie », « le sens de la vie », cet İpanadrega s’ingénie en lui et le pousse à raconter tout un dedans de ce récit…

* İpanadrega, ce mot, prend racine dans sa phonétique, au creux de rites très anciens de la parole, venue de peuples ayant voyagé à travers les vastes régions océaniques. Il exprime une notion perçue probablement par les premiers hominidés conscients d’eux-mêmes, depuis les premières paroles des langages débutants des hommes, il apporte une source à la parole… Son expression s’est perdue dans les méandres des hommes dits « modernes », ceux vivants au sein des cités actuelles, dans ces civilisations technologiques avancées, où règne une sorte de mise en dehors des réalités. Ce récit tente de retrouver les racines perdues de ce qu’il exprime. Dans « peuple innommé » (chapitres 166. à 174.), l’expression pleine et entière du mot « İpanadrega » est apportée par les habitants du lieu…

** Exprimé dans « premièrement », « labyrinthe » (chapitres 6. à 9.) et le « livre 4, à trois ans » (chapitre 153.). Un premier récit, « imparfait », en 2011 (voir : ajoutements, récits antérieurs, primitifs, oubliés…), le formule d’une manière purement descriptive.