(texte (??) d’origine – 15 oct. 2016 à 12h25)

—> 1. « İl », prolegomena, studium : 23. [v L af] dedans, studium in interna (diront les savants), (rentes)

(version édition 2017, p. 71)

À bien vous dire, en ce temps-là, İpanadrega, vivait de rentes qu’un vieil homme avant de mourir, avait laissées ici sans gendre ni chien et donc à lui parce qu’il était là ; et comme la justice croulait sous trop d’affaires à traiter, rien ne lui fut demandé, comme des formalités, à propos de l’usage du bien qu’il emporta ; et puis d’ailleurs, peu s’en souciaient, la fortune n’apparaissait pas suffisamment abondante pour attirer les vautours ; les regards observaient d’autres frayeurs, le monde criait sa colique, le siècle recommençait dans le fracas des larmes et des chocs, avec des manifestations interminables qui longent les rues, révoltes par bien venues pour qui a du bien ; oh ! malgré cela, quelques bribes de commentaires inondèrent les mures, on y apposa les graffitis d’usages.

(ajout 2018)
Même qu’un plus pressé qu’à l’habitude lui dit en se dépêchant :

– Alors tu viens te joindre à nous ? On va crier et chanter sous le nez des autorités de la rue, j’arrive ! Me v’là !
Sans attendre, il s’enfuit en vociférant :
« Debout, les damnés de la terre, debout, les forçats de la faim, la raison tonne en son gras pèèère, c’est l’éruption de la faiiim… C’est la luuuutte finaleee ; groupons-nous et demain l’interne nationaleeee seeera le gendre du naiiinnn… »

Curieusement, il en reste dubitatif, lui, si enclins à toute révolte, il a pris soin, cette fois-ci, de s’écarter loin de ces heurts, il envisage de partir, de s’isoler, découvrir l’ailleurs.
C’est un prudent !

(version finale)

À bien vous dire, en ce temps-là il vivait de rentes délaissées par on ne sait qui, par on ne sait quoi, abandonnées ici sans gendre ni chien et donc à sa disposition parce qu’il demeurait là ; et comme la justice croulait sous trop d’affaires à traiter, rien ne lui fut demandé, au même titre que des formalités, à propos de l’usage du bien qu’il emporta ; et puis d’ailleurs, peu s’en souciaient, la fortune n’apparaissait pas suffisamment abondante pour attirer les vautours ; les regards observaient de nouvelles frayeurs, le monde criait sa colique, le siècle recommençait dans le fracas des larmes et des chocs, avec des manifestations interminables qui longent les rues, révoltes insidieuses pour qui détient du capital. Oh ! quelques bribes de commentaires inondèrent les murs, on y apposa les graffitis d’usages et la rumeur imprégnait le nanti comme l’insurgé. Même qu’un plus pressé qu’à l’habitude lui dit en se dépêchant :
– Alors tu viens te joindre à nous ? On va crier et chanter sous le nez des autorités de la rue ?
– J’arrive ! Me v’là !
Sans attendre, il s’enfuit avec eux en vociférant un air fou, une idée internationale du genre humain, ne plus avoir faim…
– Oh ! Çà ? Une habitude du temps des rois, rendre gorge, se donner des ennuis avec des ennemis qu’on aurait choisis comme ça, au fond du lit, pour mener une autre vie !
– Oui, mais à quoi tergiverse ce peuple à tant mépriser nos argents monétisés ?
– La coutume n’a pas changé encore aujourd’hui…
Mais curieusement, cela le rendait dubitatif, lui, si enclin à tout défi, il a pris soin, cette fois-ci, de s’écarter loin de ces heurts, puisqu’il possède de quoi tenir quelque temps ; envisagerait-il de partir, de s’isoler, découvrir l’ailleurs ? Il ne sait le dire. C’est un prudent !