(texte (??) – 1er févr. 2016 à 12h44)

—> 1. « İl », prolegomena, studium : 24. [L af] où l’on parle tant et tant à force de trop y croire…

(annotations d’origines éditions 2017, p. 74)

Et devant son auditoire méditer tout haut cette pensée
et devant son auditoire méditait tout haut ses pensées
avalanche de mots illusoires inondait toute cette assemblée
inutile était de le contrer

(version finale, ajoutée au paragraphe, avant « en voulant trop y croire »)

La passion l’a prise malgré lui, tout le jour jusqu’à la nuit, à répéter un rôle que l’on a emprunté à d’autres que lui. C’est ainsi qu’un acteur, fatigué de l’entendre, pour s’en débarrasser, lui donna cet écrit d’un auteur incertain. Surprise bienvenue, la prose semblait à sa portée ; il la rabâcha aussitôt avec frénésie. Puis, épuisé d’avoir tant essayé de la clamer si haut si fort, un soir, le sommeil l’embrume d’un songe… et devant son auditoire encore évanescent, récite à pleine voix le fruit de ses pensées, une avalanche de mots illusoires inonde toute cette assemblée, il serait inutile de le contrer…