(parole en marchant - 26 sept. 2016 à 18h16)

—> 3. « singes savants », les cours du savant fou : dans l’esprit de la race pure

(récit original, base imparfaite du récit final plus étoffé)
Toujours ces êtres maladifs dans l’esprit de « la race pure », veulent faire de la nature une entité normalisée, canalisée, homogénéisée, alors qu’elle est tout l’inverse ; et qu’au final, ben, c’est elle qui aura le dessus de toute façon, quoi qu’on fasse, nous sommes contenus dans son dedans ! Et ce n’est pas l’inverse, nous n’en sommes pas en dehors, et nous devons (snif) nous y faire à ces règles, à ces lois ; les changer sera toujours à un moment ou un autre, à notre désavantage (snif). Faire d’une culture, une semence homogénéisée, dans tous les cas de figure est un non-sens (snif) ; chaque semence doit s’adapter à son terrain, et chaque terrain (snif) implique une semence appropriée, qui s’est accoutumée au fil des années, lui permettant d’acquérir un rendement adéquat, et surtout une résistance qui peut se passer allègrement (snif) de tout insecticide ou autre substance parasite homogénéisée. Chaque plante sait, s’adapte à son terrain, le monde n’est qu’adaptation, que multitude, que croisements, alors que nous faisons exactement l’inverse, on tend vers la race pure ! On a fait ça avec les chiens, avec le chat, avec les plantes, avec les hommes, ce ne sont pas des robots ! Et même les robots (snif), plus nous les rendrons intelligents, plus nous devons (snif) les inclure dans le processus du vivant, dans le processus du vivant qui fait que (snif) un robot s’adapte à son milieu ! Et que ce robot X n’est pas le robot Y (snif), ils impliquent des réglages (souvent différents). D’ailleurs, ils ne font pas les mêmes gestes, les mêmes tâches… si les briques… si les briques qui les composent (snif) sont identiques, son usage ne sera jamais identique. Donc, dans le processus du vivant, il faut en permanence adapter, aux besoins (snif), comme le fait la nature ! Aller dans le sens de la nature est aller dans le sens, non pas d’un progrès, mais d’une adaptation et de l’élévation de notre pérennité, de notre subsistance, de notre avenir…

(version 2017)
J’entends toujours la même rengaine de ces êtres maladifs, ayant à l’esprit cette notion de « la race pure », ils veulent façonner la nature et la considèrent comme une entité à normaliser, canaliser, homogénéiser, ils prennent un risque fou ! D’ailleurs, ils sont fous ! Elle apparaît à celui qui sait voir, comme un mécanisme au fonctionnement relativement anarchique, mais il s’agirait plutôt d’un désordre qui ne cesse de s’organiser, laissant à chaque être l’opportunité d’une exploration, d’une déviation, comme la nôtre ; évidemment, au bout du compte, dans le cas d’une dérive qui s’avérerait inappropriée ou déséquilibrante, elle sera tôt ou tard annihilée, nous prenons ce risque et ce n’est pas nos armes (à l’efficacité meurtrière toujours plus affinée qu’hier) qui y changeront quoi que ce soit, au contraire, elles achèveront le processus avec notre perte au bout ; l’intelligence ce n’est pas la force ! Ni les gros muscles ! tout cela n’est que destructeur, ne construit rien, ne pérennise aucun avenir ! Alors, elle se fout bien, qu’une de ses entités vivantes veuille la dompter (même si certains hommes croient avoir ce pouvoir, ce n’est qu’une illusion) et qu’en fin de compte c’est bien elle qui aura le dessus, de toute façon, quoi que l’on prétende ; nous n’existons pas en dehors d’elle ni à ses côtés, ce serait plutôt le contraire, nous sommes inclus dans son dedans !

—> ajout (texte (??))

Chaque vie s’exprime à travers une expérimentation du vivant, laissée là, au hasard des vents et des événements avec comme bagage, en mémoire, toute la génétique de ces antécédents. Cette phrase me vient : « liberté à toi de subsister comme tu l’entends ; ton patrimoine, tes apprentissages, puis tes actes, qu’ils demeurent beaux ou laids ou incertains, ajoutent comme une source, un destin, ce devenir commun à tous ». <—

Nous devrons nous y adapter une bonne fois pour toutes, à ses règles, à ses lois ; notre éveil arrivera quand la majorité d’entre nous en auront pris conscience : ce processus auto éducatif, accepter enfin qu’il se soit immiscé en nous depuis nos débuts (mécanisme probablement initié en partie, par le patrimoine génétique, commun à tous les vivants, en quoi devrions-nous nous y soustraire, par une volonté délibérément narcissique, divine ?) ; vouloir changer ces règles à notre propre fin, égoïstement, sera toujours un moment ou un autre, à notre désavantage… De là, à produire la culture d’une plante à partir d’une semence (industrielle) homogénéisée par nos soins, dans tous les cas de figure reste un non-sens, chacune possède depuis ses origines, naturellement, la capacité de s’adapter à son biotope ; à chaque habitat, s’impose une graine appropriée au terrain, qui s’y accoutumera instinctivement au fil des années à force de la remettre en terre (processus vieux comme le monde), lui permettant d’acquérir, outre un rendement adéquat, mais surtout une résistance qui peut se passer allègrement des insecticides ou de toute autre substance similaire (d’ailleurs, ces substances artificielles ont été conçues pour inciter une agriculture dépendante d’une industrie mercantile, qui se fout royalement de la qualité nutritive des végétaux ainsi soi-disant protégés, et qui n’a pas hésité à produire à ses fins financières, des semences stériles, un comble !) ; comment faisaient nos ancêtres avant ces industries manipulatrices ? Chaque plante sait s’adapter à son milieu, on n’a pas besoin de lui apprendre, juste l’aider… Le monde change perpétuellement dans une évolution permanente, dans une multitude de croisements, alors que nous tentons un accomplissement exactement inverse, on tend vers la réalisation d’une « race pure » ; on a pérennisé cela, avec les chiens (reproduisant des animaux formatés tous plus dégénérés les uns que les autres), les chats, maintenant avec les plantes, avec les hommes ; comme exemple, les familles de ces rois qui se perpétuaient entrent elles ; ou ces masses ouvrières nées d’une idéologie politique ou financière, qui cherche à les conditionner comme des robots ou de les remplacer plus tard par ces machines… Quant à celles-ci, qui constituent d’ailleurs une forme d’intelligence encore archaïque certes, mais reproduisent tout de même des tâches du vivant, nous devons aussi les y inclure dans son processus ; ces « machines » sont adaptées à leur milieu, le robot « x » n’est pas le robot « y », chacun à une « personnalité » qui nécessite des réglages différents ; si les briques qui les composent leur restent communes, leur usage, leur occupation, ne demeurera jamais totalement identique à chaque fois, vous y trouverez des variations ; dans le processus du vivant, vous rencontrerez en permanence cette adaptation au besoin du moment ; ce mécanisme en somme instinctif, inné, va dans le sens non pas d’un progrès, mais d’une évolution et du renforcement d’une pérennité, d’une subsistance, d’un avenir par forcement le plus heureux.

—> ajout (texte (??) - 8 oct. 2016 à 22h50)

Oui ! au cœur de chaque vie se trame une expérience, que réalise le vivant dans son règne animé, incertain du résultat qu’il manigance.

—> ajout (texte (??))

Pour continuer dans la suite de mes affirmations, la nature possède-t-elle une conscience, demeure-t-elle juste, se pose-t-elle ces questions ? Eh bien oui ! dès lors que nous nous interrogeons nous-mêmes à ce sujet et si je reprends les arguments énoncés plus en avant, le faite même, que ces raisonnements s’immiscent dans notre pensée, contribue inévitablement à un processus de la nature. Puisque nous faisons partie du vivant et que nous y sommes inclus, en son dedans, implique, disais-je, que cette problématique constitue un de ces atermoiements ou une des explorations qu’il mène à assimiler les choses de l’univers ; et par là d’envisager tous les possibles, comme cette réflexion que je suis en train de vous exprimer ici, à ce moment précis. Résumons ainsi : tout ce que nous incarnons, savoir, connaissances, science, etc. s’ajoutent au fil de la vie, nous n’en sommes pas les uniques propriétaires (illusion !), et constitue un héritage commun tout le vivant.

—> ajout (texte (??) - 8 oct. 2016 à 22h50)

Reprenons : chaque être génère une expérience, une réalisation incertaine quant au résultat, qui se répète indéfiniment de génération en génération… histoire de voir où cela mènera…

—> ajout (texte (??))

Toutes pensées, toute action de nous même, demeurent un processus du vivant, quand un individu « déconne » (par exemple, lâche une bombe atomique ou se fait exploser dans une foule), c’est aussi de la vie qui déconne ! Tout comme le lion mange ou tue le lionceau qui n’appartient pas à sa progéniture, cet acte qui peut apparaître à certains « horrible » obéit comme le reste, à un mécanisme de survie du vivant (qui a dit que la nature dégouline de tendresse ?). La question, ici, ne consiste pas à savoir si tout cela est bien ou mal, bon ou mauvais, mais de chercher a assimilé et comprendre leur véritable finalité ! D’en conclure une nécessaire évolution, qui puisse nous aider un jour à discerner les actes rétrogrades et nuisibles, de ceux qui nous apporteront une pérennité, un espoir d’avenir, bien que la tâche apparaisse immense, il n’est pas interdit ici, de rêver.

—> ajout (parole en marchant - 1 oct. 2016 à 18h26)

Toutefois, n’idéalisons pas trop la nature, elle est ce qu’elle est, le fait que nous en faisons partie concourt à ce que nous sommes ; par contre, elle engendre partout un même phénomène qui inclut systématiquement des recherches d’équilibres et de diversification ; et puis cet argument : que les animaux ne demeurent pas forcément plus pacifistes que nous, s’ils usent de moyens moins voyants que les nôtres (en effet, ils n’ont pas inventé la bombe atomique), leur « réussite » à ce jour n’apparait pas à notre égale, ils ne s’en trouveraient pas moins agressifs à priori (faits constatés par exemple entre les grands singes) ; cela ne demeure pas moins pernicieux, entre eux-mêmes, entre eux et nous et réciproquement, la violence reste inhérente à la vie ; le problème intervient au moment des échanges, la nature n’a pas forcément prévu que tous les êtres puissent communiquer entre eux, ces connexions ne s’établiront au fil du temps, comme cela s’est toujours fait, que si une nécessité, un besoin se fait ressentir, apporte une évolution, une opportunité d’expansion, de survie ou de diversification, d’une espèce à une autre, c’est évidemment valable aussi pour nous ; cette communication, quand elle s’avère possible, ne se passe pas forcément au niveau de l’intellect, ni des mots, mais plutôt à travers un affectif, ou du sensitif ; des transmissions physico-chimiques bien souvent ignorées, nos perceptions actuelles n’arrivent pas encore à les discerner toutes et puis, en restent d’autres à découvrir, qui appellent cette soif d’apprendre, de comprendre, de se répandre !