(parole du jour – 17 mars 2016 à 17h01)

—> 1. « İl », prolegomena, studium : 34. [s L] plaidoyer pour une thèse érudite et méchante

(récit original)

C’est étonnant comme le cerveau chauffe ; eh, quand il chauffe, il s’emballe d’idées des plus divers, qu’on ne peut arrêter et qu’il faut écrire, écrire, annoter, annoter sans cesse, sinon il s’évade et ne vous laisse pas le temps d’en rajouter de… ce qu’il a dit, ce qu’il pense… il va trop vite, annoter est illusoire parfois ; c’est étonnant quand mon cerveau chauffe… ce qu’il me dit de mettre…

(version)

Justement, à propos de « mettre » des mots à toutes choses, que trouve-t-on après ? C’est étonnant comme le cerveau bouillonne ; eh, quand il chauffe, il s’emballe d’idées des plus diverses qu’on ne peut arrêter, advient ensuite cette nécessaire écriture, d’annoter avant qu’on ne défaille ; y ajouter sans cesse son carburant mot à mot, sinon, il s’évade, ne vous laisse pas le temps de vous souvenir, de ce qu’il a exprimé, de ce qu’il pense, il va trop vite, transcrire devient illusoire parfois ; c’est étonnant encore, mon cerveau s’enflamme dès qu’il me demande ce travail…