(texte électronisé - 22 mai 2018 à 23h45)
—> 3. « singes savants », des descriptions très détaillées :
Je disais quoi déjà, ah oui ! Qu’est-ce que je fous sur cette planète ? Pourquoi suis-je là, par quel stratagème me viennent ces idées que je vous dis là ? Et puis je vois en haut de ma fenêtre, au-dessus du rideau, un cloporte qui m’espionne ; il est là tous les soirs. J’ai eu maintes fois l’occasion de le détruire, c’est facile pour moi de l’anéantir, je suis plus gros que lui, et lui, il est tout petit, tout petit… Mais je ne l’écrase pas, là encore je ne sais pourquoi ? Un doute m’assaille, serait-ce une maigre folie qui me guette ou ce cloporte qui m’inspecte et guide ma parlotte immature ? Tu ne bouges pas, tu viens là tous les soirs au même endroit ; tu es si petit, et moi si gros à côté de toi. Maintes fois, je vous vois déambuler en haut du mur pour atteindre on ne sait quoi, on ne sait quelle nourriture à ingurgiter ; ou alors me surveillez-vous véritablement, jusqu’à attendre que j’éteigne la lumière ; à un moment de la nuit, dans le noir vous fuirez de votre poste d’observation pour aller ensuite établir votre rapport, parce qu’au matin je ne vous y retrouve plus, vous avez disparu ; il faut attendre le prochain soir pour encore une fois vous y voir en haut de ma fenêtre dans l’angle du mur ; m’observer, ce que vous faites…
—> enchainer sur une description du point de vue du cloporte… Du comment il me perçoit, lui.