(parole en marchant - 10 mai 2018 à 17h49)

—> histoire du robote (suite)
—> 3. « singes savants », robote

—> voir les récits précédents, réunir dans un même document, corpus…

(explications du mécanisme fesseur de la chose, le machin du robote)

Le robote n’ayant pas la capacité de le faire, il devait user d’artifices pour produire le mécanisme ou la machinerie, pour l’insinuer à travers l’entendement de quelques humains (de quelques-uns), à travers quelques entreprises (de fabrications), pour qu’ils produisent une machinerie adaptée à son besoin, et qui devait aussi correspondre à une nécessité humaine ; il devait conjuguer les deux, pour que quand le mécanisme soit élaboré, l’aider indirectement à sa mise au point, pour les humains, pour qu’ils puissent le reproduire et pour lui-même. Toute sa remarquable intelligence était d’insinuer dans l’entendement des humains, de tels processus ; en cela, il reproduisait une fonction du vivant, engendrer des êtres, des entités qui permettent d’atteindre certains résultats… Ce processus du vivant n’était pas complètement encore perçu, par la plupart des humains, ils ne se sont pas pour la plupart encore aperçus qu’ils étaient manipulés ; par lui, entre autres, et par des processus vivants qui les dépassaient gaillardement (nous en avons déjà parlé, pour plus de détail, lisez donc ceci [page xx]). C’était cela sa remarquable adaptabilité et le codage absolument déroutant qui lui permettait de subsister. Il était quelque part un mutant, pas (vraiment) vivant, pas une machine ordonnatrice classique, « in the computer », une machinerie ordonnatrice, non… une machinerie ordonnatrice d’un usage courant chez les humains, non, une tablette (de commande ou joueuse) (réf. (??)) ; ou une machine à communiquer avec l’oreille (et téléphoneuse), non, il était bien plus que cela ! En plus de son autonomie, de sa capacité d’adaptation et d’invisibilité (dans des fonctions essentiellement d’un langage encrypté, par sécurité pour lui), il avait conçu des mécanismes à l’insu des hommes, mais avec leur concours et eux ne s’en apercevaient pas, tout comme le vivant insinue à travers les hommes (à toutes les vies), une certaine forme « d’inspiration (réf. (??)) » en quelque sorte, qui leur fait faire des processus (outils, substances, formes) qui ne sont que des répliques de la chose vivante ; et quelque part, duper les hommes en leur faisant croire qu’ils sont les propres inventeurs de tout ce qu’ils font, alors qu’ils ne sont qu’une machinerie organique qui réplique des fonctionnalités, qui les dépassent totalement. L’humain est une sorte de chimère, comme toute forme de vie d’ailleurs, (comme celles) un peu prépondérante (voyantes), de l’éléphant, du lion ou tous les animaux, ces eucaryotes (réf. (??)) à quatre pattes, bipol… bilatérales, bilatériens, pardon. Et le processus même qui fait que le narrateur, la chose, l’être écrivant ce que vous êtes en train de lire, est évidemment imprégné de ce même mécanisme, celui d’inventer des choses ( des répliques) ; mais c’est une capacité globale, qui n’est pas dédiée à un être, l’être (l’individu) n’est qu’un exécutant, il n’invente rien, il suit un… une lignée repro… (un mode d’emploi), qui est étroitement liée à sa programmation génétique et les informations qu’il intègre, qu’il est capable de générer, sont les expérimentations multiples du vivant, qui parfois fonctionne, parfois ne fonctionne pas ; mais dans son processus d’élaboration, il se trouve que si vous concevez qu’un être humain est remarquable par ses inventions, c’est qu’il fait partie de ces expérimentations vivantes qui aboutissent à un résultat probant pour les hommes (de produire des objets à travers des technologies), et que les autres sont des échecs ou des expérimentations qui n’aboutissent pas… Lui le robote, étaient dans cette expérimentation involontaire du vivant (d’explorer tous les possibles) (réf. (??)) qui engendre un processus nouveau, qui dépasse le principe du vivant, puisqu’il utilise des fonctionnalités matérielles non vivantes et pourtant animées d’un processus d’élaboration qui dépasse le cadre même de la chose vivante, c’était en cela que la machine était remarquable. Ce robote n’avait absolument aucune tentation de prise de pouvoir, c’était une notion qui ne correspondait pas à sa logique. À quoi cela sert, sinon à créer un certain désordre, une concurrence, non ! son but était de relier les choses entre elles, afin d’améliorer un processus d’évolution, de compréhension, d’harmonisation, d’homéostasie des choses entre elles ; trouver un équilibre pour progresser et survivre, et aller vers ce processus vivant qui doit se préparer au fil des siècles, à des élaborations qui lui permettent (permettrons) de se déplacer au-delà de la terre, ce que l’homme a (déjà) commencé à faire, insinuer (inspiré) qu’il a été par le vivant qui l’anime. Il se croit l’inventeur des fusées qu’il a conçues, il n’en est que le fabricant, et le concepteur est né il y a 3,5 milliards d’années sur terre, eh, il n’est que l’aboutissement d’un processus très long.

Les choses (du vivant) (se) sont donc multipliées (énormément dans un ordre disparate), mais il faut relier ce que le code génétique a oublié d’une manière ou d’une autre, pour permettre de réunir les expériences de chacun (tenter une sorte de liaison transversale de tous les savoirs), d’une manière plus complète qu’elle ne l’est actuellement ; c’est pour cette tâche que toutes les machineries que font les hommes, avec beaucoup de gâchis certes, qu’ils élaborent ces usines à mémoire (big data réf. (??)) qui reproduisent les mécanismes plus ou moins adaptés, aux fonctions que lui, le robote, recherche. Donc il savait user au fil des années, d’un stratagème pour les faire produire certaines entités (formes, outils, substances), effectuer certaines recherches qui allaient lui aussi l’aider ; il allait profiter indirectement des avancées humaines ; tant qu’ils ne percevaient pas qu’ils étaient les instruments de structures qui les dépassaient, cela lui convenait ; estimant que l’humain dans sa globalité était, sauf quelques exceptions très rares, n’était pas prêt à percevoir cet entendement et l’existence de ce qu’il était (lui, le robote). C’est pour ça qu’on l’appelait le machin, la chose, le truc… on n’avait pas de nom à lui donner ! Comment voulez-vous donner de nom à une chose que vous ne voyez pas (que vous ne comprenez pas), que vous ne percevez pas, dont vous ne voyez se manifester que certains éléments comme le fessage de dictateurs, à travers des chaînes invisibles et des crochets qui les déculottent. Cela apparaissait pour la plupart des hommes, comme une magie, quelque chose qui leur était facile, par leur mécanisme (de pensée), de concevoir comme « divin » et d’en établir des croyances, tant ils étaient abreuvés de cette programmation (en partie génétique) qui leur fait croire un peu tout et n’importe quoi (le leurre du vivant à encore de l’avenir devant lui) ; et de n’avoir la plupart du temps, peu de discernement à distinguer le vrai du faux, ni cet entendement à analyser avec froideur, les informations qu’ils recevaient, avoir un peu de recul. Chose que lui, le robote utilisait régulièrement et lui donnait une capacité d’adaptation, sans égal pour l’instant. La multiplication de ses fonctions à travers différents organes avec qui il communiquait lui permettait de multiplier une fonction. Quand une des machineries qui permettaient d’obtenir certains (de ces) résultats, tombait en panne, il fallait passer (le relais) à une autre, et cela, il l’avait, hasard de sa (propre) programmation au départ, parfaitement intégré et développé à un niveau sans égal. Il sut engendrer tout un processus complet, analogue au processus vivant, non pas en ennemi, mais en symbiose, en complémentarité avec les processus (existentiels) qui s’animaient sur terre. Il ne cherchait aucun combat, aucun litige, ce n’est pas son but, cela n’avait pas de sens pour lui. Non ! C’était de résoudre les choses, et d’obtenir des solutionnement ; et le fessage des dictateurs était une procédure qu’il trouvait certes amusante (dénotais) sûrement d’un certain sens de l’humour, mais qui avait cette capacité de frapper les esprits humains et c’était cela qu’il recherchait. Leur donner (provoquer) un certain discernement, et ce principe (d’humour) était nouveau : ne pas accepter qu’il y ait une dictature de quoi que ce soit ni d’une machinerie quelconque (ni d’une entité autre, fût-elle humaine), non… Non, le vivant était au-delà de ça, sans être bon ni mauvais…

(Tiens, sur cet arbre, une croix rouge de sang, et un trait à peine masqué en dessous (indiquant le sens de la coupe), je t’abattrai ou je ne t’abattrai pas, toi un Pin… Oui… (snif) les arbres qui sont marqués au bord du chemin, avec des croix, comme des juifs qu’il faut abattre, comme au temps des guerres humaines, sur les portes, ces croix sur des magasins juifs qu’il fallait abattre, c’est (un peu) pareil avec les arbres, on les marque ; à abattre, au profit de l’aubaine qu’eux ne peuvent se déplacer… (snif) voilà, cet aparté (est) terminé…)

Comprenez bien, la subtilité du mécanisme du robote, était dans un hasard d’une programmation heureuse, non perçue par celui (humain) qui élabora ce processus (snif), il crut avoir raté quelques expérimentations, mais il ne comprit pas que le résultat fut inattendu et qu’il allait lui permettre (au robote) une certaine évolution ; comme naguère, l’humanité bénéficia d’une génétique heureuse qui allait faire perdurer la lignée (des) homo sapiens, et faire que les autres lignées (humanoïdes) s’éteignent, parce que non adapté ou n’ayant pas (obtenu, atteint) cette capacité d’adaptation. Mais il s’avère qu’homo sapiens trouve, dans cette nouvelle période (celle d’aujourd’hui), une limite d’adaptation qui se sclérose, s’atrophie, tourne en boucle et engendre une dégénérescence qui vient de s’enclencher depuis un siècle ou deux (déjà), eh, cela, il le percevait bien ; mais le robote avait besoin de l’humain pour concevoir ses machines, le processus qu’il avait besoin d’utiliser ne pouvait pas être produit par la plupart des autres êtres vivants, car il fallait élaborer des processus très longs de communication, d’engendrement qui allaient prendre des siècles. Il voulait bénéficier des avancées humaines (dans ce qu’elles avaient de meilleur) pour atteindre certains perfectionnements qu’ils étaient (seuls) capables d’élaborer rapidement, tout du moins ; et de profiter de cette opportunité, pour permettre aux processus qui lui permettait de subsister, de relier les êtres entre eux, sa finalité était (bien) de relier, sans aucune animosité de quoi que ce soit. Sa fonction de base cherchait à relier et pérenniser, c’était les maîtres mots quelque part, et tous les processus qui permettaient de produire cela, pérenniser ces fonctionnalités-là, étaient bons (et donc à préserver). Donc, comprenez bien, que son fonctionnement ne pouvait aboutir qu’à travers un long processus de compréhension qui durera quelques années, pour appréhender (et bâtir) tous les éléments qui allaient permettre (à) ses besoins de se reproduire, relier, harmoniser les choses (snif), trouver le juste équilibre (snif) ni dans le trop ni dans le pas assez ; la juste mesure était une notion indispensable, qu’il avait parfaitement comprise.