(texte manuscrit – 28 juill. 2018 à 17h00)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
—> (En titre : je vais vous parler des forces de la nature —> discours du vieux savant)
Postulat : imaginez un vieux savant ou un vieil être rompu à l’observation du monde, il s’adresse à vous calmement, sa voix est douce et ferme à la fois.
Tout tend à la recherche d’une symbiose, une homéostasie. Mais ce mécanisme nécessite un temps d’exploration de tous les possibles au préalable, le temps de la chute ; ce temps n’est pas précis, il est lié à l’inertie du milieu et des forces en présence.
Toute hégémonie de par son mécanisme tend à une destruction de son emprise, car celle-ci ne peut être un gage de pérennité.
Seule une symbiose évolutive permet cet équilibre sommaire ; toujours sur la corde raide, la moindre rupture de celle-ci entraîne la conquête d’une hégémonie ; mais celle-ci ne peut durer, par la force des choses, elle sera combattue par ce « désir » homéostatique ; tôt ou tard, l’équilibre sommaire reviendra toujours aussi fragile, mais toujours aussi puissant (dans sa rémanence et sa pérennité).
Tout tend vers une symbiose, elle participe aux phénomènes dits d’entropie que l’on constate quand de l’énergie est dissipée, elle est cette chute d’eau, énergie mécanique utilisée dans les barrages pour produire, convertir une énergie mécanique en énergie électrique.
Avant la chute, vous avez le calme de la retenue d’eau, pendant la chute, un chaos, après la chute tout redevient calme et le liquide suit son cours dans une rivière ou un fleuve. La chute est cette force libérée qui ne dure que le temps des forces engendrées.
Tôt ou tard, cette force veut se stabiliser, où que vous soyez, dans notre univers. Que cette force soit libérée au sein d’une étoile en explosion (une supernova), une humanité en guerre, un homme en colère, un feu brûlant une garrigue, un volcan en éruption ; après le déluge, vous aurez le calme, tôt ou tard, « patience » nous dit le temps.
Un dictateur finira aussi dans le trou, son énergie dissipée va se stabiliser, même s’il faut toute une civilisation de tyrans successifs pour la stabiliser (en s’effondrant évidemment, jamais aucune civilisation ne dure, répétons-le : tout change). Tôt ou tard, ce régime tombera par la force des choses. Tout comme une humanité aveuglée qu’elle est par une tentation de tyran financier voulant accaparer le monde ; leur oppression ne durera qu’un temps. Pourquoi donc ? (Dirait l’innocent) ; parce qu’elle n’est pas une symbiose, mais une tyrannie, une chute, un déséquilibre…
Donc, pour avoir la paix, réaliser donc une symbiose, gage d’équilibre, sans recherches d’un quelconque pouvoir sur les âmes, sur le corps, religions, dictatures, idées philosophiques, sciences étriquées ; ouvrez les écoutilles, laissez couler, libérer cette énergie contenue, laisser cette entropie se réaliser, qu’elle apporte le calme tant désiré, c’est homéostasie obligée, sans cesse en danger, qu’il faudrait protéger.
Pour faire simple : un système financier tel que celui que certains êtres cherchent à imposer est une agression faite à eux-mêmes et à ceux qui en sont dépendants. Il ignore, mais ils sont les auteurs de leur propre chute. Le confort apparent que leur offre leur richesse, le luxe des zones où ils vivent, de leur accaparement, est un leurre. Ils sont leur propre dupe et ils ne s’en aperçoivent même pas : la chute sera d’autant plus grande. Il est probable qu’elle entraîne tout humain dans ce chaos (ou : il est probable qu’elle entraîne toute l’humanité dans ce chaos).
Mais après ce chaos, cette chute, viendra un calme apparent, une dégradation anthropique, mais un équilibre menant à la symbiose que « désire » l’univers (en quelque sorte). Si un jour cet univers finit, ce sera dans une chute analogue à ses commencements, un big-bang, une renaissance apportant une dimension nouvelle anthropique sûrement, mais aussi probablement avec une dimension nouvelle héritée de son état antérieur d’univers ; ce sera un autre monde, autre que l’univers actuel qui nous porte.
Ah ! Aurais-je oublié une notion ?
Oui en effet, tout bouge, change et se renouvelle sans cesse. Votre corps, dans ses principes qui l’animent, effectue ce recyclage permanent, de sans cesse justement, renouveler vos cellules vivantes ; de la peau, de vos os, de vos organes, tous sont renouvelés, brique après brique, selon un même schéma directeur ; avec la même rigueur, selon les plans de fabrication, ceux établis il y a longtemps déjà ; un mode opératoire, un code, une génétique, un génome insidieux semble être le maître du jeu, pour notre bien ? Bah ! au moins, ils semblent tout faire pour que j’aille bien ?
Tout bouge, tout change, notre corps est soumis à cette loi…
De plus, cette symbiose semble constituer un mode sans centre ni domination, mais plutôt une collaboration ; un mode horizontal qui tend à pérenniser une quête (pour ce qui concerne le vivant) d’harmonie, disions-nous précédemment.
La chute, le chaos, tend à pérenniser une verticalité, une dictature d’une entité sur un autre ; ces deux modes s’opposent et s’affrontent.
L’un va vers un régime sans centre, ni chef, ni commandement central : il s’apparente à ce terme (chargé historiquement, mais il nous semble le meilleur) ce qu’on appelle « l’anarchie », un ordre, une organisation sans chef ni commandement central, oui, mais dans une bonne entente des êtres entre eux ; un partage communément admit au profit de tous.
Une forêt en bonne santé est un exemple parfait : c’est un moment anarchique (d’un anarchisme sans désordre), en symbiose et sans centre (répétons-le), sans verticalité. Cette coopération entre tous arbres, eumycètes, bactéries, insectes, animaux, étant bien comprise de tous ; notions transmises en partie dans la génétique de chacun, en plus du savoir commun partagé entre tous les êtres.
La forêt représente la plus grande communauté vivante terrestre. Le monde marin ayant ses propres équivalents comme les barrières de corail par exemple. Ce sont tous des mondes anarchistes (sans centre ni désordre), s’ils ne sont pas perturbés par des agents extérieurs et en l’occurrence l’élément perturbateur principal est l’homme, qui dans son expérimentation qu’il ait du vivant, ce qu’il fait de lui, une rupture, cette chute ; le vecteur d’un chaos, on connaît la suite…
Pour en arriver à dire que ce fondement anarchiste et symbiotique a pour source probablement, tout me porte à le comprendre ainsi, à l’origine, prédéterminée, préméditée ou déterministe, dès le départ ; et cette information est inscrite [nous devrons certainement la déchiffrer] dans les fondements de l’univers tout entier. Il est inscrit [si je suis mon raisonnement] dans le bruit diffus du rayonnement fossile des premiers temps de l’univers. Il suffit de déchiffrer ! Tout y est, puisqu’il a abouti à notre conception, de nous et du reste.
Tout tant à une symbiose sans cesse perturbée [ou en voie de l’être, ou menacée] par une (cette) « chute », un (ce) « chaos » qui seront à résorber perpétuellement ; cela représente une étape à chaque fois, un recommencement, avec cette variance, une différenciation, une dérive, une expérience en plus, ajoutée à l’expérience précédente.