(textes manuscrits - Le 4 juill. 2018 à (??))
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Sur la chronologie et la narration.
La narration c’est l’histoire propre expurgée (et réorganisé) de la chronologie d’arrivée du récit en tête.
La chronologie indique l’arrivée dans le temps des termes du récit. Comment nous arrive, bribe après bribe, les fragments du récit (ceux) qui former la narration finale. La fabrication du récit m’intéresse autant que le récit lui-même. Ce sont de manière de raconter un même fait, un même récit.
Ils apportent à mon sens de notion essentielle, la temporalité et la cohésion des idées, celle qui forme le récit (évidemment).
La chronologie montre une transformation que ne saurait apporter le récit (final), à cause de cette cohésion si nécessaire pour rendre l’histoire intelligible. La chronologie n’a pas forcément besoin de cela : ce sont les arrivées brutes des bribes du récit, avant cohésion.
La cohésion ne peut se réaliser qu’après. Elle émousse les contradictions, les changements du propos, les revirements, les renoncements, les bouleversements, les erreurs… c’est une histoire en soi pourtant qui mérite un racontement brut : la chronologie de l’arrivée par bribes de chaque récit, pour n’en former qu’un au final.
La narration et la chronologie, ce sont deux récits qui s’imbriquent l’un dans l’autre.
(ajout du 10 juill. 2018 à 8h39)
L’un se nourrit de l’autre, faut-il qu’une narration se fige dans le temps ? Ne peut-elle évoluer tant qu’une narration est possible ? Chronologie et narrations sont intimement liées.
Ensuite, nous pouvons relier entre ces variations à travers une mise en scène, une scénographie, une mise en page du récit sous ses diverses facettes. L’histoire devient multiple et polymorphe, devient un amusement à construire.
Pas sûr que cet amusement soit assimilable par autrui ? Ce sera peut-être indigeste, mais je m’en fous ! C’est (avant tout) un mandala de l’esprit, il peut bien être effacé ensuite quand j’en aurai terminé avec ceci, la source de ma vie, si vous avez compris…